
| Christoph EBERHARD
La deuxième édition du livre de Christoph Eberhard « Le droit au miroir des cultures. Pour une autre mondialisation. » vient de paraître, elle est préfacée par Etienne Le Roy.
Présentation
À l’âge de la globalisation, théoriciens du Droit et chercheurs en sciences sociales s’interrogent de plus en plus sur l’adéquation de leurs outils face à la complexité et à l’interdépendance du monde contemporain. (...) |
|
Prendre au sérieux les droits humains implique, à la base, de garantir à tous les êtres humains les moyens de mener une vie digne d’un être humain. Face aux phénomènes actuels de paupérisation en masse, il paraît essentiel de reconnaître le besoin urgent de combattre la pauvreté, et ceci d’autant plus lorsque l’on se rend compte que la "pauvreté de masse" ne caractérise pas seulement de nombreux pays mais (...) |
|
Ce texte s’inscrit dans la dynamique de recherche « Droit, gouvernance et développement durable », qui a été initiée en janvier 2004 et est hébergée aux Facultés Universitaires Saint Louis à Bruxelles. Elle vise à questionner la problématique du Droit, de la gouvernance et du développement durable dans un contexte de globalisation à travers des éclairages interculturels. Seront croisées des perspectives (...) |
|
Pour François Ost (2004 : 34-37, cf bibliographie), « La soi-disant ‘théorie pure’ du droit s’avère (…) elle aussi tributaire d’un grand récit fondateur. Elle s’inscrit dans le vaste courant d’explication du social en termes de poursuite par les acteurs de leurs intérêts bien compris : l’homo oeconomicus de la théorie économique, qui cherche toujours à maximiser sa satisfaction, ou encore l’homo politicus (...) |
|
L’enjeu est au moins triple. Tout d’abord, on se rend compte que la théorie moderne du droit vacille, et ceci même en son berceau, dans les pays occidentaux. Avec les phénomènes de globalisation et l’affirmation de l’émergence de la gouvernance comme nouveau modèle de régulation, l’État de Droit se trouve assigné à une nouvelle place. Il ne détient plus le monopole de la régulation juridique et commence à (...) |
|
ALBALA Nouri, 2005, « L’ONU et le ‘triumvirat’ FMI/Banque Mondiale/ OMC. La volonté de dissocier le politique de l’économie », DUCHATEL Julie & ROCHAT Florian (éd), ONU. Droits pour tous ou loi du plus fort ?, CETIM, Genève, 426 p (141-154)
ARNAUD André-Jean, 1998, « De la globalisation au postmodernisme en droit », Entre modernité et mondialisation - Cinq leçons d’histoire de la philosophie du droit (...) |
|
S’il faut veiller à ne pas tomber dans le piège culturaliste ou relativiste, on ne saurait faire l’économie d’une compréhension des visions du monde et logiques sous-jacentes à différentes formes de juridicité pour repenser nos Droits de manière dynamique à l’aune des défis contemporains. |
|
|