Globalisation, diversity and minorities : discussion among teachers over the Charter’s first principle
Individual and public responsibilities Responsabilités individuelle et publique De la Charte aux problèmes concrets Moving from the Charter to concrete problems Reflections of a reality : Civil society, terrorism, democracy, concrete actions Reflets d’une réalité : Société civile, terrorisme, démocratie, actions concrètes De l’incrédulité à l’intérêt prudent From incredulity to cautious interest Humanisme nouveau et diversité des cultures Petite réunion à la section philosophique de l’Université de l’Etat, le 28 octobre 2004 Small meeting in the State University’s philosophy department, 28th October 2004 A group of actors around the text of the Charter Un groupe d’initiative autour du texte de la Charte Des pistes pour continuer : propositions d’initiatives Plans to go on with : initiative proposals |
Accueil Activités Activités régionales Europe Géorgie et pays du Caucase Série de Conférences-débats, Tbilissi, octobre 2004 Publié le 16 janvier 2005
Mondialisation, diversité et minorités : débat entre enseignants autour du principe 1 de la Charte par Ina Ranson | |
Réunion des enseignants dans la section allemande de l’Université des Langues et des Cultures Occidentales, 23 octobre 2004 Conférence en allemand : partant de la crise du modèle de développement à l’occidentale, des risques des processus de globalisation et de la nécessité d’une éthique mondiale, j’ai rappelé les principaux traits des Chartes internationales et présenté l’initiative de l’Alliance. D’abord, beaucoup de questions ont fusé au sujet de la globalisation. Le débat a tourné autour des questions de développement – mal-développement ; mes collègues ont exprimé des frustrations et des craintes ; ils ont souligné que les informations officielles sur la globalisation contredisaient leurs propres expériences. La mondialisation - c’est quoi en fait ? L’américanisation en cours ne menace-t-elle pas la culture géorgienne, ses traditions de liens familiaux forts, ses valeurs de générosité, de solidarité ? Quand j’ai suggéré d’étudier les principes, un par un, le débat est devenu passionné. Nous en sommes restés au premier principe : « Pour faire face aux défis d’aujourd’hui et à venir, il est aussi important de s’unir dans l’action que de valoriser la diversité culturelle. » Phrase explosive qui a fait remonter les craintes associées aux tensions qui existent entre Géorgiens, Arméniens, Azéris... Nous nous sentons menacés par nos minorités. Aujourd’hui, les Arméniens, des réfugiés que nous avions accueillis chez nous, créent leurs propres écoles où le géorgien n’est plus obligatoire. Les minorités sont soutenues de l’extérieur, ils vont mieux que nous, les Géorgiens… En les écoutant, je me suis rappelée que certains de mes amis avaient soutenu, au début des années 90, le président nationaliste Gamsakhurdia, tandis que d’autres avaient lutté contre lui. Or, les plaies de la guerre civile de 92 sont encore trop fraîches pour que les anciens adversaires puissent en parler directement. Comment remplir mon rôle de catalyseur ? J’ai dit comment on essaie de faire face aux problèmes d’intégration des étrangers en Allemagne et en France. Et nous voilà en plein débat sur les voiles des jeunes Musulmanes…Il fallait expliquer, dédramatiser, exprimer mon point de vue personnel…avant de revenir à la Géorgie. Voici comment la Charte peut servir d’instrument catalyseur pour déclencher des confrontations, des clarifications. Bien sûr, le temps a été bien trop court pour arriver à des conclusions satisfaisantes. Certaines personnes ont exprimé le désir de continuer le débat et de faire partie d’un groupe de travail sur la Charte. Personnellement, j’ai réfléchi comment préparer des séances autour de chaque principe, l’illustrant par des initiatives concrètes liées, si possible, au pays et au vécu des gens. Projet d’avenir. |