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Diffusion de la Charte en Italie : interview d’un architecte italien
Articulation responsabilité - citoyenneté : point de vue d’un Français
Diffusion de la Charte en France : entretien avec un militant écologiste
Diffusion de la Charte en France : interview d’un élu d’une communauté de commune en Auvergne
Diffusion de la Charte en France : interview d’un enseignant du primaire
Diffusion de la Charte en France : interview d’un membre du Ministère de l’Ecologie et du Développement durable
Diffusion de la Charte en France : interview d’une psychologue militante
Diffusion de la Charte en France : interview d’un élu d’une communauté de commune en Auvergne.
Diffusion de la Charte en Grèce : la responsabilité selon Aristophane
Diffusion de la Charte en Italie : interview d’une professionnelle de la santé
Diffusion de la Charte en Italie : la Charte comme prétexte
Interview d’un militant écologiste en Grèce
Interview d’un musicien en Grèce
Interview d’une Animatrice d’Education à l’Environnement en France
Interview de la Directrice d’un Département d’Immigration dans une Région Grecque
L’apprentissage social comme source de la responsabilité : point de vue d’un formateur autrichien
L’éducation comme exercice de la responsabilité et transmetteur d’espérance
L’éducation, moteur de responsabilisation
La solidarité Nord/Sud comme forme de responsabilité
Perception des responsabilités de l’Union européenne : point de vue d’un chercheur finlandais
Quelle Responsabilité dans une maternelle ?
Quelle responsabilité face à ceux qui ne peuvent pas exercer leur citoyenneté ?

Publié le 10 décembre 2005
Traductions disponibles en :

Une longue route : entretien avec un informaticien italien.

par Francesco TABACCO

Thèmes généraux liés : Enseignants .

Nous présentons ici le compte rendu de notre entretien avec Alberto Giovannelli, Italien qui travaille dans une école supérieure publique comme professeur de mathématiques. Informaticien, il participe activement à la vie politique italienne dans le secteur de l’école publique.

La responsabilité humaine

A son avis, la responsabilité humaine c’est la responsabilité de l’humanité dans sa complexité, du fait que seule la personne humaine peut assumer consciemment des responsabilités.

Améliorer cette société, c’est possible seulement à travers l’engagement politique, parce que seulement à travers les choix politiques et l’action politique, on peut refuser de participer à n’importe quelle action qui pourrait endommager l’existence des autres et de nous-mêmes. Il considère évident le fait que l’engagement prioritaire, au niveau quotidien, c’est l’engagement civil. La responsabilité signifie, pour lui, un effort de réflexion pour organiser des systèmes éducatifs qui peuvent amener, surtout les jeunes, à affronter le problème de la responsabilité.

Le gaspillage des ressources est un problème évident, presque pour tout le monde, même si pour beaucoup de personnes ce gaspillage peut paraître normal, parce que le niveau de conscience de chacun d’entre nous est influencé par les mass media et par l’action des gouvernements. Le citoyen moyen, dans une société démocratiquement organisée, délègue ses volontés à ceux qui le représentent. Cette délégation atteint même le niveau des responsabilités « non quotidiennes », au coeur duquel se trouve l’état.

Mais le système économique international actuel dominant est le libéralisme économique, qui tend à déresponsabiliser le citoyen, en satisfaisant le fonctionnement d’un système économique pivotant sur l’argent et sur le profit.

La responsabilité individuelle

Il se sent responsable, d’une façon ou d’une autre, de tout ce qui se passe dans le monde, mais surtout du fait de ne pas réussir à s’engager plus à fond dans l’action, ce qui se trouve en contradiction avec la tendance générale à affronter ces problèmes.

Au niveau de la vie quotidienne il cherche à ne jamais négliger l’attention pour les principes fondamentaux de la vie sociale « correctement vécue », qui vont de l’attention à l’environnement, aux rapports avec le prochain, en passant par le souci pour l’éducation de ses enfants en âge scolaire.

Au niveau de sa vie professionnelle (professeur de mathématiques dans une école supérieure) il croit ne pouvoir faire trop dans la spécificité de son métier, si ce n’est de profiter de n’importe quelle occasion pour confirmer avec les étudiants les principes qu’ils peuvent adopter dans leur manière de penser et de vivre au quotidien.

Individuellement, il cherche à comprendre les évolutions des paramètres sociaux et politiques de l’actualité et tente de participer le plus possible aux moments de réflexion et d’action en commun. Le débat sur la Charte est une des occasions de ce type.

La Charte et ses principes

Selon l’interviewé, la Charte est une initiative très intéressante. Cependant, il ne voit pas comment on pourrait concrètement arriver à une action « réelle » pour assurer l’application des principes exposés et, éventuellement, sanctionner l’inobservance.

En omettant de juger chaque principe exposé, il reconnaît qu’une Charte des responsabilités, reconnue au niveau des Chartes existantes des droits humains et des Nations Unies, pourrait accélérer un processus de marche vers un monde responsable et solidaire.

Il remarque qu’il faut être conscient que, chaque jour, nous pouvons constater comment les droits humains soient piétinés, en dépit des énoncés des diverses Chartes. Donc, évidemment, cette charte peut être seulement le premier pas d’un long chemin, à la fin duquel il faudra atteindre le respect réel des principes exposés.

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