Rapport sur la rencontre asiatique sur l’économie solidaire by Betsan MARTIN Quezon, Philippines, octobre 2007 | ||
Établir une relation avec le Pacifique avec une approche d’humilité à l’égard de la terre et à l’égard des personnesCe rapport est axé sur les domaines d’intérêt particuliers à RESPONSE et à la Charte des responsabilités humaines, et met en valeur les contributions à Across Oceania Te Au o Te Moana. Tout d’abord, nous voulons exprimer notre profonde appréciation :
MESSAGE CLÉLes Philippines ont organisé une rencontre sur l’économie solidaire asiatique qui a pris forme autour de deux concepts liés, celui de l’investissement solidaire comme complémentaire à celui de la responsabilité sociale des entreprises.
L’économie solidaire s’est développée en tant que système d’échanges économiques, au centre desquels l’humain a retrouvé sa place. Ce mouvement travaille avec l’éthique de la responsabilité et a pris pour référence la Charte internationale pour les responsabilités humaines. Parmi les principes de cette charte, se trouvent ceux de la précaution à l’égard de l’environnement, de la durabilité et du partage équitable des richesses. Ce qui m’intéresserait était un engagement explicite sur les questions de responsabilité à l’égard de l’environnement dans le cadre de l’économie solidaire.
Une intervention de Habito Cielo a présenté l’économie solidaire comme favorisant un développement durable largement réparti et a identifié les composants de l’économie non solidaire comme étroits, superficiels et creux ! Exemples : La règle du 80:20 (80% des richesses possédées par 20% des personnes)
Indicateurs de la durabilité et de l’économie solidaire
la campagne comme partenaire égal doit bénéficier du développement
Les obstacles à l’économie solidaire :
Pour l’économie solidaire :
Les Philippines sont un pays qui :
Une idée : 1 famille sur 4 aux Philippines est pauvre : c’est-à-dire, 3 sur 4 ne le sont pas. On pourrait donc faire changer quelque chose si 1 sur les 3 familles "non pauvres" adoptait une famille pauvre et la soutenait afin qu’il y ait un diplômé dans chaque famille.
Pour soutenir l’économie solidaire il faut :
L’économie solidaire est une pratique et on peut la partager avec ses voisins mondiaux
L’économie solidaire se construit sur un partenariat à trois : l’investisseur, le producteur et le consommateur socialement responsables La gouvernance - la prise de décisions doit inclure ceux qui travaillent sur l’économie et le bien-être des personnes. Nous devons dépasser les systèmes de gouvernance fragmentée.
En tant que membre de l’équipe sur la RESPONSABILITÉ, Betsan a fait une intervention en plénière sur la gouvernance, et animé une discussion sur les problématiques de la gouvernance dans l’atelier "Gouverner différemment" de la conférence. Principes pour une gouvernance intégrée : Travailler dans un cadre "des montagnes jusqu’à la mer""L’océan fait que tous les peuples du Pacifique sont voisins"
L’approche écosystèmes doit se faire localement en se référant au "climat pour le changement mondial"
On a cité :
Dans l’atelier Environnement et développement durable, Wilma Rojas, de l’Université des Philippines, a fait une présentation sur les femmes et l’économie solidaire Et une autre sur l’économie solidaire et le droit Nous avons rencontré des étudiants du Centre for Positive Futures, une école initiée par les parents basée sur la conviction que tous les enfants philippins méritent un enseignement de qualité. Il s’agit d’une réponse à la situation critique des familles liées à OTRADEV et d’autres ONG, pour permettre l’accès à un enseignement de qualité à ceux qui, à cause de leur pauvreté, ne pourraient pas normalement bénéficier d’un enseignement dans des écoles basées sur des valeurs spécifiques à cause de leur condition défavorisée. Des élèves du Centre for Positive Futures sont venus au forum et aux ateliers, y compris à la séance dynamique sur la responsabilité pour l’environnement, l’égalité des sexes et la loi.
À la séance de table ronde de clôture, Betsan a exhorté les participants à partager l’impératif d’une économie solidaire. Elle a également fait ressortir les contradictions que les économies développées essaient de résoudre pour maintenir la croissance du PIB, et suggéré que l’économie solidaire peut soutenir un mouvement pour élaborer un indice de progrès authentique (IPA) qui mesure la richesse et la productivité en fonction de l’environnement, les personnes et la productivité. Suites pour une activité de partenariat commune à la FPH et à Koha-PICD-NZAID. Les Philippines et la réponse, NZ
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