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Publicado em 4 de abril de 2006
Traduções disponíveis em: English (original) . Español .

Conférence sur le changement climatique et la gouvernance, 28-29 mars 2006, Nouvelle-Zélande

por Betsan MARTIN
Temas fortes ligados: Meio ambiente e responsabilidade .
Temas largos ligados: Mudança climática .

La conférence sur le changement climatique s’est concentrée sur des témoignages scientifiques et les projections de changement climatique, en considérant les politiques sociale et économique et la gouvernance.

Les présentations des scientifiques étaient excellentes, en nous rappelant, à travers une image graphique, les variations de température de la Terre sur des millions d’années, et la montée de température ces 100 dernières années.

Variations of the Earth's surface temperature (source: IPCC, Working Group I)

La conférence a mis en avant la merveilleuse complexité de l’intégration des écosystèmes existant sur Terre et la relation entre la Terre, l’eau et l’atmosphère. En regardant ce graphique sur les variations de températures sur la surface de la Terre et en considérant le désastre qu’il représente pour la vie sur terre, j’ai eu envie de réfléchir à nouveau sur le caractère illusoire de la connaissance et de la recherche lorsqu’elles sont menées par la rationalité, ou logos, indépendamment de la sagesse, de l’émotion, de l’intuition. La raison est séparée de la relation (relationality).

Un message qui ressort de ce changement climatique est que la trajectoire du réchauffement indique qu’il ne sera pas possible de prolonger la vie sur Terre telle que nous la connaissons. La conférence sur le changement climatique nous a aussi rappelé que cette terre est un système qui sera peut-être capable d’évoluer vers un nouvel état. Si nous osons permettre cette évolution, quel en sera l’héritage, sera-t-il réversible et si oui, avons-nous la volonté collective d’agir ainsi ? Les prises de responsabilités locales et nationales doivent être accompagnées d’une co-opération multilatérale. Un scientifique a proposé que nous travaillions au niveau international sur l’atmosphère en le considérant comme un bien mondial.

L’impôt sur le carbone qui avait été proposé en Nouvelle Zélande comme faisant partie de nos engagements de Kyoto a été aboli. Le Ministre présent à la conférence a dit que ’nous n’avions pas les votes suffisant pour le faire passer’. Puisque nous sommes dépendants d’un processus démocratique nous avons la responsabilité de diffuser de l’information sur le changement climatique avec des stratégies d’intervention.

L’une des préoccupations importantes évoquées lors de la conférence est cette tendance à s’adapter plutôt qu’à remédier – à nos systèmes, à nos politiques et à l’utilisation de l’énergie. Le changement est inévitable, et il exigera une adaptation. Mais l’adaptation et l’invention technologique allant de pair avec le ’progrès’ pour que l’être humain, les plantes et la vie biologique puissent survivre au processus de réchauffement, avec les répercussions massives sur Terre que nous connaissons, la réponse à ce besoin d’adaptation est difficile.

Les implications sur le transport, l’industrie, l’énergie, la production sont énormes. Les paradigmes et valeurs de progrès et d’augmentation sont profondément ancrés dans un mode de pensée lié à l’avenir. La théorie économique utilitariste fut critiquée et des participants sont intervenus sur la durabilité et pour des approches du comportement humain plus holistiques. Pour certains, la pauvreté est le problème le plus urgent à résoudre. Le défi de la transformation énergétique nécessaire aux niveaux de la politique personnelle et publique a été soulevé. Cela me rappelle les efforts des philosophes pour relier nature et culture, ainsi que la contribution des traditions indigènes à cette quête.

Le changement climatique et le processus de la Charte des responsabilités humaines

Dans la mesure où nos initiatives sur la responsabilité sont concernées, il me semble que des outils d’information sont impératifs. Comme Cécile Sabourin (Coordinatrice Comité régional pour le Canada) l’a dit, beaucoup d’information sont déjà disponibles, et nous pourrions travailler avec ce qui existe déjà. Parfois de nouvelles informations peuvent atteindre un nouveau public ; par exemple, les Verts (Greens) ont sorti en Nouvelle Zélande un nouveau document pour coïncider avec la conférence et ce dernier a reçu un intérêt sans précédent de la part du public (voir article Turn Down the Heat). La production d’une brochure est en partie un problème de ressources et de priorités, et il y a lieu de croire que cela fait partie d’une stratégie pour une initiative responsable pour un changement climatique.

Nous pouvons concevoir le projet d’une série de catalogues sur le changement climatique abordant à la fois des questions mondiales et des informations spécifiques à nos régions. Avec la Commission des Droits de l’homme nous venons de passer un accord pour une série de séminaires publics sur les droits et les responsabilités dans le contexte du changement climatique. Ce projet démarrera dans la deuxième moitié de l’année.

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