O que é a conferência infantojuvenil pelo meio ambiente ? - A experiência brasileira
Objetivos - Alguns princípios Cronograma - Resultados esperados Conferência Internacional Infantojuvenil Pelo Meio Ambiente Oficina Valores e Responsabilidades Passo a Passo para a Conferência de Meio Ambiente na Escola - Documento metodológico Video Convite para a Conferência internacional infanto-juvenil pelo medio ambiente |
Início Atividades Atividades regionais América Latina Brasil Conferência internacional infanto juvenil - "Vamos cuidar do planeta" - Brasil 2010 Présentation détaillée du processus
Temas fortes ligados:
Educação e responsabilidade .
Meio ambiente e responsabilidade .
Prenons soin de la Planète | ||||||||||
Le gouvernement brésilien, à travers ses Ministères de l’Environnement et de l’Education, invite les pays du monde à participer à la Conférence Internationale Infanto-juvénile – Prenons Soin de la Planète , qui sera réalisée à Brasilia, du 5 au 10 juin 2010.
Les Conférences Nationales des Enfants et Adolescents pour l’Environnement englobent une stratégie d’Education Environnementale, tournée vers les systèmes d’enseignements, qui désormais intègre les politiques de l’Organe Gestionnaire de la Politique Nationale d’Education Environnementale [2] , formée par le Ministère de l’Education (MEC) [3] et de l’Environnement (MMA) [4] . L’Organe Gestionnaire suit la mission du Programme National d’Education Environnementale - PRONEA [5] : “L’éducation environnementale qui contribue à la construction de sociétés aux développements durables, avec des personnes participantes et heureuses dans tout le Brésil”. Comme le dirait l’éducateur Paulo Freire, que ce “rêve possible rappelle exactement l’éducation libératrice, non pas comme l’éducation domestique, quand elle pratique l’utopie [...]. L’utopie dans le sens où c’est cette pratique qui vit l’unicité dialectique, dynamique, entre la dénonciation d’une société injuste et expoliatrice et l’annonce du rêve possible d’une société...” que nous appelons désormais “durable”. En 2003 et 2005, le Brésil a organisé la 1ère et la 2nde Conférence Nationale des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement (CNIJMA), comptant sur la participation directe de 21 000 écoles et 7,5 millions de personnes. En avril 2009, lors de sa 3ème édition nationale, la Conférence se consolidera sur la scène des politiques publiques d’éducation environnementale au Brésil, et s’ouvrira vers une Rencontre d’Observateurs Internationaux, qui pourront vivre directement l’expérience. En avril 2006, au cours de la 2nde Conférence Nationale des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement, l’Observatrice Internationale Edith Sizoo [6] a suggéré aux Ministres brésiliens de l’Environnement et de l’Education de partager cette expérience avec d’autres pays, en organisant une version mondiale de l’évènement. L’intérêt international suscité par l’éducation environnementale brésilienne a donc encouragé le gouvernement fédéral, à travers les ministères cités, à assumer la tâche et à faciliter l’organisation de la Conférence Internationale. Le Brésil présente, ainsi, une technologie socio-éducationnelle qui inclue des enfants, des jeunes, des éducateurs du monde entier, pour un évènement multiculturel dans lequel les délégations provenant de divers pays peuvent débattre de questions socio-environnementales locales, régionales et globales, et assumer leurs responsabilités et actions, tout en formant une chaine mondiale infanto-juvénile : Prenons Soin de la Planète. Le processus pour arriver à la réalisation de la Conférence Internationale débute par l’étude et le débat de thèmes proposés dans les écoles, suivis de la réalisation de Conférences pour l’Environnement dans les Ecoles, où sont élus les délégués qui pourront participer à des Conférences Nationales dans leurs pays. Ensuite vient la réalisation des Conférences Nationales au sein de chaque pays participant, avec l’élection des délégués qui participeront à la Conférence Internationale et, enfin, viendra l’évènement final de la Conférence Internationale au Brésil, en 2010. Il doit être souligné, à travers cette méthodologie, que les Conférences au Brésil se constituent comme une instance d’apprentissage de la démocratie participative, qui fait partie d’un système articulé, formateur, intégré et intégrant, capable de répondre à la formation permanente, initiale et continuée des professeurs/éducateurs environnementaux. Ce système facilite aussi le développement d’actions structurantes, entre lesquelles l’implantation du COM-VIDA (Commission Environnement et Qualité de Vie) qui se démarque avec l’Agenda 21 dans l’Ecole (pour plus de détails, voire l’annexe 1 : l’expérience brésilienne). Thème pour débattre dans les écoles du monde: changements climatiques / réchauffement global
La Conférence Internationale Infanto-juvénile l’Environnement s’insère dans les temps, la mission et les objectifs de la Décennie des Nations Unies pour l’Education en vue du Développement Durable (DEDD 2005-2014), initiative des Nations Unies/ Unesco, contribuant ainsi à l’incorporation, dans cette initiative, d’une nouvelle génération, grande part de l’humanité reconnue traditionnellement comme étant celle du futur, mais qui vit, pense et agit au présent. Instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, avec un commencement en janvier 2005, la Décennie propose comme principaux axes thématiques : Citoyenneté, Valeurs communautaires, Diversité, Interdépendance, Développement durable, Qualité de vie, Justice sociale, qui convergent avec la Conférence Internationale. Le Gouvernement Brésilien, en comptant sur l’appui institutionnel des agences de coopération et de développement dans tout le processus de réalisation, se propose d’être le pays organisateur et hôte de cet évènement éducatif à portée internationale. La Conférence, tout comme les cheminements qui y sont liés, doivent être l’expression de l’action jointe entre les organismes internationaux, les gouvernements nationaux, la société civile et les écoles. Dans un contexte global, les prémices de l’Education Environnementale ont commencé à être définies à partir des années 70. Les diverses rencontres internationales réalisées furent de grande importance pour l’insertion de cette thématique dans l’agenda international, à travers l’établissement de principes, la création de programmes, de documents et d’accords, signés par de nombreux pays. Ces initiatives ont surgi de la société civile autant que des gouvernements et des agences des Nations Unies. Elles ont permis de donner de l’importance à la Conférence de Stokholm (1972), à la Conférence Intergouvernementale sur l’Education Environnementale à Tbilisi (1977), à la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (Rio 92). L’un des documents importants qui a résulté de ces rencontres est le Traité d’Education Environnementale pour les Sociétés de Développement Durable et de Responsabilité Globale, élaboré par la Société Civile planétaire au cours du Sommet de la Terre Rio en 1992. Ce Traité établit des principes fondamentaux d’éducation pour les sociétés de développement durable. Au cours de ce Sommet, les gouvernements ont également élaboré la « Charte de la Terre », base des principes de l’Agenda 21 qui consiste en un plan d’actions à adopter à un niveau global, national et local par les organisations du système des Nations Unies, les gouvernements et la société civile, dans tous les domaines d’action humaine qui ont un impact sur l’environnement. Entre les principes divers émanant de chacun de ces documents, la valorisation de la participation de la société dans la définition du futur socialement durable est importante et commune. Cependant, même après ces avancements, cinq ans après cet évènement, aux Conférences Internationales sur l’Environnement et la Société de Tessalonik – Education et Conscience Publique pour la Développement Durable (1997) et de Ahmedabad – l’Education pour la vie (2007) - il sera pourtant reconnu que le développement de l’Education Environnementale à cette période était insuffisant face à l’intense dégradation causée par « la production et la consommation humaine toujours croissante, qui portent rapidement préjudice aux systèmes de manutention et au potentiel de florescence de la vie sur Terre.” [7] » Au Brésil, l’institutionnalisation de l’éducation environnementale prend aussi son envol dans les années 70, avec la création, en 1973, du Secrétariat Spécial de l’Environnement (Sema), lié à la Présidence de la République. Par la suite, la Politique Nationale de l’Environnement, de 1981, et la Constitution Fédérale de 1988 indiquent la nécessité d’inclusion de l’Education Environnementale dans les systèmes d’enseignement et la conscientisation de la société brésilienne en ce qui concerne l’environnement. En 1999, la loi n° 9.795 est approuvée : elle traite de la Politique Nationale d’Education Environnementale (PNEA), et permet la création de la Coordination Générale de l’Education Environnementale (CGEA) au sein du MEC (Ministère de l’Education) ainsi que la Direction de l’Education Environnementale (DEA) au sein du MMA (Ministère de l’Environnement). En 2002, la CGEA et la DEA deviennent l’Organe Gestionnaire de cette Politique. Ce pas fut décisif pour la réalisation d’actions tournées vers l’Education Environnementale dans le Gouvernement Fédéral, ayant comme première tâche la signature d’un Terme de Coopération Technique pour la réalisation commune de la Conférence Infanto-juvénile pour l’Environnement. De nouveau sur la scène internationale, l’initiative des Nations Unies d’implanter la Décennie pour l’Education en vue du Développement Durable - DEDD 2005-2014) représente une conquête pour l’Education Environnementale. Celle-ci gagne des signes de reconnaissance de son rôle face à la problématique socio-environnementale, en renforçant mondialement le développement durable à partir de l’éducation. La DEDD potentialise les politiques, les programmes et les actions éducationnelles déjà existantes, en plus de multiplier les opportunités innovatrices. L’insertion de la Conférence Nationale, tout comme sa version Internationale, comme élément intégrant la DEDD fut proposée par la Commission Nationale d’Implémentation de cette initiative au Brésil [8], de façon à créer une relation de synergie entre les actions en renforçant le débat de thèmes socio-environnementaux et son enracinement dans les autres pays. Grâce à cela, est visée la création de processus qui ne se perdent pas en un évènement ou programme, mais qui se renforcent à travers des stratégies complémentaires, rencontrant des voies pour une action permanente et durable. 3. QU’EST CE QUE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS? Il s’agit d’une campagne pédagogique qui amène la dimension de la politique environnementale pour l’éducation. Elle mobilise et engage les communautés scolaires, en particulier les enfants et les adolescents de divers endroits du monde, dans des recherches et débats sur les défis socio-environnementaux contemporains. C’est un processus constructiviste au cours duquel les personnes se réunissent, délibèrent sur les thèmes proposés et choisissent des représentants qui emmènent les idées décidées par consensus à d’autres instances. Les délégués élus pour participer à la Conférence Internationale – Brésil 2010 – devront avoir entre 12 et 14 ans, mais cependant nés entre juin 1996 et juin 1998. Considérant la technologie socio-éducationnelle développée, chaque école, en passant par la réalisation de Conférences sur l’Environnement, se transforme en un espace actif de construction d’apprentissage, qui permet la participation démocratique et le débat simultané du global et du local. L’école est vue comme un espace républicain, d’éducation permanente, au long de la vie et pour tous, qui devient, avec la Conférence, un Ágora grec, ou encore, un Cercle de Culture, pensé par l’éducateur Paulo Freire. Sa simplicité réveille et renforce la participation de la communauté dans le débat de thématiques urgentes, normalement restreintes aux centres de recherche ou de formulation de politiques publiques. La réalisation de la Conférence Internationale Infanto-Juvénile pour l’Environnement, dans laquelle l’opinion des jeunes est respectée et valorisée promeut ainsi la reconnaissance de ce que nous pouvons assumer des responsabilités individuelles et collectives pour promouvoir l’amélioration de la qualité de vie locale et planétaire. Pour que cela puisse se concrétiser de forme équivalente dans divers pays participants à la Conférence au Brésil en 2010, une structure organisationnelle pour la réalisation des processus d’une Conférence Nationale basique est suggérée : a) Création d’une Commission Organisatrice Nationale (CON), pour coordonner les processus dans les écoles et de la Conférence Nationale [9]. La CON peut organiser et orienter des Commissions Organisatrices Régionales – COR- si elle juge que c’est nécessaire dans son pays. La CON a comme responsabilité les tâches suivantes :
b) Conférences dans les Ecoles. Les écoles qui optent pour participer au processus de la Conférence Nationale commencent donc par préparer la réalisation de leurs conférences. Celle-ci est la phase la plus riche et participative de tout le processus et dépendra du choix de chaque école à le faire avec plus ou moins de profondeur.
c) Conférence Nationale : Instance où sont élus les responsabilités et les actions de chaque pays, tout comme les délégations qui voyageront au Brésil en 2010 pour représenter leurs propositions à la Conférence Internationale. Au cours de cette rencontre des délégations de tous les pays, des éducateurs et jeunes du monde entier auront l’opportunité de partager les expériences vécues dans leurs communautés et pays, et élaborer une charte de responsabilités et actions pour prendre soin de la planète. Ci-dessous (figure 1) suit un organigramme du processus suggéré pour la réalisation de la Conférence Internationale, qui passe par les diverses instances engagées : lancement international, processus qui seront réalisés dans les écoles et au niveau national dans les pays, et Conférence Internationale au Brésil en 2010. 4. OBJECTIFS DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE • Promouvoir l’échange d’expériences internationales qui contribuent à faire face à de graves questions sócio-environnementales globales, à travers l’éducation scolaire et la participation de la société. • Rendre possible le fait que le plus grand nombre de jeunes, professeurs, communautés s’approprient localement des engagements planétaires, en assumant des responsabilités pour les sociétés durables, en diffusant et en approfondissant des thèmes fondamentaux pour la reconnaissance de la diversité, la Culture de la Paix et la survie de la planète. • Renforcer l’implantation de la Décennie de l’Education pour le Développement Durable dans le monde. La Conférence Internationale créé un milieu favorable à l’échange d’expériences sur les concepts et les méthodologies d’éducation environnementale entre les divers pays participants –non seulement durant l’évènement, mais aussi durant tout le processus, où les pays sont invités à partager leurs expériences sur le site de la conférence, à travers la communauté virtuelle d’apprentissage. Cette socialisation peut contribuer de forme significative dans le renfort des programmes et des actions d’éducation environnementale qui existent dans divers endroits du monde. Le sens de cet échange se potentialise grâce au partage des expériences qui ont quelques principes communs, de façon à ce que ces expériences aient un enracinement conceptuel similaire, en respectant la diversité. Dans le cas des Conférences Nationales pour les Enfants et Adolescent au Brésil, certains principes fondamentaux passent par tout le processus, depuis les Conférences pour l’Environnement dans les Ecoles jusqu’aux Conférences Nationales, comme expliqué ci-dessous : • Education environnementale et éthique planétaire. Constitution d’un processus éducatif environnemental basé sur les principes et les valeurs du Traité d’Education Environnementale pour les Sociétés Durables et la Responsabilité Globale, de la Charte de la Terre, du Manifeste pour la Vie et de la Charte des Responsabilités Humaines. • Responsabilité. La reconnaissance des responsabilités individuelles et collectives est l’axe de potentiel du processus, en considérant que les responsabilités sont différenciées. Chaque citoyen et citoyenne devient responsable, avec ses limites, dans la proportion de son accès à l’information et au pouvoir. • Action coordonnée avec la jeunesse. La reconnaissance du rôle des jeunes comme étant des personnes sociales qui vivent, agissent et interviennent dans le présent et non dans le futur. Cette action a les caractéristiques suivantes :
• Formation de communautés d’apprentissage. Les Conférences pour l’Environnement dans les Ecoles contribuent aux transformations de la qualité de vie à partir de l’intervention dans la réalité locale. Cela apparaît grâce à des processus de coopération avec des objectifs communs, actions partagées et résultats bénéfiques pour tous. • Débat et action locale sur les questions globales. Un thème commun sera débattu et une action sera faite dans toutes les écoles: changements climatiques/réchauffement global (chaque pays pourra inclure d’autres thèmes de son propre intérêt). Nous allons penser et agir au niveau local et global. 6. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE La Conférence Internationale Infanto-juvénile pour l’Environnement repose sur une structure organisationnelle qui envisage la réalisation de manière articulée, partagée et offrant un potentiel de synergies entre les organisations nationales et internationales. Cette structure (figure n°2), qui doit être capable de mobiliser divers partenaires dans des sphères distinctes d’articulation, est formée par les instances suivantes : Conseil International
Groupe de Travail Inter-ministériel
Groupe d’Articulation Polítique
Commissions Organisatrices Nationales (CONs)
Lancement Mondial
Rencontres continentales
Mid-term de la Décennie de l’Education pour le Développement Durable
Entre les 30 mars et 01 avril 2009, au cours de l’évènement d’évaluation du mid-term de la Décennie – qui aura lieu à Bonn, Allemagne – un second lancement de la Conférence Internationale sera fait, annonçant la Conférence comme action complémentaire de la DEDD. A cette occasion, il est souhaité que de nombreux pays présents à l’évènement soient informés au préalable et en phase de préparation des conférences dans leurs écoles, qui doivent avoir lieu en 2009. Ce sera une opportunité de plus pour que les représentants des pays échangent leurs expériences et éclaircissent leurs doutes sur la Conférence auprès de l’équipe organisatrice. Rencontre d’Observateurs Internationaux de la 3ème Conférence Nationale des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement
Conférences dans les Écoles et Conférences Nationales des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement
Conférence Internationale des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement
• Contribution pour l’insertion de manière créative et organique de l’éducation environnementale dans les systèmes d’enseignements formels.
ANNEXE 1 ÉVÈNEMENTS DÉJÀ PRÉVUS POUR LA PRÉSENTATION DU PROJET DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE ET RÉALISATION D’OFFICINES DE FORMATION DE FACILITATEURS 4ème Congrès Mondial de la Jeunesse (Québec, Canada)
Exposition Internationale – “l’Eau et le Développement Durable” (Zaragoza, Espagne)
Programme Latino-Américain et des Caraïbes de l’Éducation Environnementale – Placea
Communauté des Pays de Langue Portugaise
Séminaire “Changements Climatiques: influençant les futurs citoyens” (British Council, York, Angleterre)
ANNEXE 2 CONFÉRENCES NATIONALES DES ENFANTS ET DES ADOLESCENTS POUR L’ENVIRONNEMENT – PROCESSUS ET RÉSULTATS Les Conférences des Enfants et Adolescents pour l’Environnement au Brésil sont tournées vers les écoles primaires qui reçoivent les enfants agés de 11 à 14 ans.
La 2nde Conférence Nationale en chiffres Conférence de l’Environnement dans les Écoles Il a été réalisé 11.475 Conférences de l’Environnement, dont 11.297 dans des écoles et 178 dans des communautés, représentant un total de 3.801.055 perssonnes. Écoles participantes en relation au total des écoles dans l’état en %
(sources du MEC/INEP Censo Escolar 2004) Conférences de l’Environnement - Thèmes débattus Tous les thèmes se sont montrés important pour le débat dans les écoles et les communautés, pourtant la diversité éthnico-raciale est un thème moins débattu, malgrè son importance.
Les responsabilités élaborées sur les quatre thèmes sont plus consistentes, claires et coérentes quand elles sont comparées aux propositions des Conférences dans les Écoles de 2003 : elles montrent le saut qualitatif et la densité conceptuelle de la 2nde Conférence provoquée par un document-base, le « Pas à Pas pour la Conférence de l’Environnement dans l’École », plus consistant et complexe.
Conférence de l’Environnement dans l’École Primaire “Francisco Nonato Freire” - Ceará Conférences de l’Environnement – Profil des Écoles Nombre total d’écoles participantes – 11.297 54% ont réalisé la 1ère Conférence;
Les résultats montrent la participation, l’intégration et la continuité des actions du Ministère de l’Éducation (MEC) / Organne Gestionnaire de la Politique Nationale d’Éducation Environnementale. Conférences de l’Environnement – Profil des Communautés Nombre total de communautés participantes – 178 • 40% sont des communautés indigènes;
La participation des communautés indigènes se démarque : elle fut possible grâce à l’engagement de la chaîne déja constituée de gestionnaires et professeurs indigènes dans tout le pays. Conférences de l’Environnement – Profil des Participants Profil des participants
Profil des délégués élus dans les écoles et communautés • 66% filles
Auto-déclaration des délégués en relation à leur couleur ou ethnie
Observations: • Noir est la somme du pourcentage des métisses et noirs.
La valorisation de la diversité ethnico-raciale et de l’égalité des genres qui est présent dans le processus pédagogique de la 2nde Conférence se reflète dans le profil des délégués. Il est intéressant de noter que la grande majorité des délégués élus sont des jeunes filles, ce qui indique non seulement un grand intérêt féminin pour les actions socio-politiques, mais aussi une tendance pour une plus grande présence de fille dans le système d’enseignement, sachant que dans cette tranche d’age, les jeunes filles fréquentent l’école plus longtemps que les garçons, qui abandonnent à la recherche du marché du travail. Il y a aussi un équilibre surprenant de la proportion d’auto-déclaration de blancs et de noirs, qui va dans une direction contraire des traditionnelles formes brésiliennes de discriminations culturelles, raciales et sociales. DocumentosVous pouvez télécharger le document ici (28 pgs, pdf, 2,8 Mo)
[1] Les Conférences Nationales des Enfants et les Adolescents pour l’Environnement ont été imaginées para l’ex-Ministre de l’Environnement du Brésil, Marina Silva. En annexe 2 se trouve le texte sur le processus et les résultats de cette expérience brésilienne. [2] L’Organe Gestionnaire a été créé par la loi nº 9.795/99, qui établi la Politique Nationale d’Education Environnementale – PNEA, réglementé par le Décret nº 4.281/02 et implanté en juin 2003. [3] Representée par la Coordination-Générale de l’Education Environnementale (CGEA), du Départament de l’Education Integrale de la SECAD - Secrétariat d’Education Continue, d’Alphabetisation et de la Diversité. [4] Representé par la Direction de l’Education Environnementale pour l’Environnement, au Secrétariat de l’Articulation Institutionnelle et la Citoyenneté. [5] Créé en 2000, il est passé par un processus de Consultation Publique en 2004 [6] Edith Sizoo, invitée comme Observatrice Internationale de la 2nde Conférence Nationale, est coordinatrice de la Charte des Responsabilités Humaines, Fondation Charles Léopold Meyer (FPH), une entité franco-suisse. [7] Une partie de la Déclaration d’Ahmedabad, qui, continue: “l’assumption de ce qui constitue une qualité de vie acceptable pour les uns, généralement signifie la privation d’autres. L’abisme entre les riches et pauvres ne fait qu’augmenter. La crise climatique, en augmentant les risques pour la santé et pour la pauvreté, tout comme les pertes de la biodiversité sont des indicateurs de modèles de dévellopement et de styles de vie non durables. Des modèles et des visions alternatives pour un futur durable existent et une action urgente est nécessaire pour faire de celles-ci une réalité. Les Droits de l’Homme, l’égalité des genres, la justice sociale et l’environnement sain doivent devenir des impératifs globaux. L’Education pour le Développement Durable é essentiel pour faire cette transformation ». [8] Composée par le Comité Conseiller de l’Organe Gestionnaire de la Politique Nationale d’Education Environnementale. [9] La structure et le rôle des CONs sont décrits en détail plus bas, dans le paragraphe “Structure Organisationnelle”. [10] Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l´Homme, à l’origine de la Charte des Responsabilités Humaines. [11] Les évènements où la participation de l’équipe de la Conférence Internationale est déja confirmée se trouvent dans l’annexe 1 avec une description brève de la dâte, du local et du caractère de la participation de l’équipe (officine ou présentation). [12] Les Collectifs de Jeunes de l’Environnement (CJs) sont des groupes de jeunes et d’organisations juvéniles qui se mobilisent autour de thématiques socio-environnementales. [13] Le Com-Vida est une nouvelle forme d’organisation dans l’école, qui a été proposée par les participants de la 1ère Conférence des Enfants et des Adolescents pour l’Environnement. Son rôle principal est de contribuer à un quotidien participatif, démocratique, animé et sain dans l’école, en promouvant l’échange entre les écoles et la communauté, et se base sur la participation d’étudiants, professeurs, fonctionnaires, directeurs de la communauté. |