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Published on 15 February 2010
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Conférence sur la science, la technologie et la société. Brisbane, Australie.

Voici quelques notes de synthèse (décembre 2009).

Cette conférence a été une occasion pour activer le réseau Across Oceania en Australie. J’ai fait une intervention et j’ai visité un scientifique en « ecotechnologie » avec lequel nous sommes associés depuis de nombreuses années. Il est impossible de faire justice ici au contenu d’une conférence de trois jours sur la science, la technologie et la société.

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Des intervenants du Japon, de Taiwan, d’Inde, et de la Nouvelle Zélande étaient le signe que la conférence nous reliait à des contextes très divers, mais il n’y avait pas de représentation des pays du Pacifique.

De fortes critiques du développement et de l’ampleur de la pauvreté ont aussi apporté des approches intéressantes, telles que « les pays en voie de développement font partie de la solution à la crise du changement climatique » – bien sûr, ces pays ont des empreintes carbone bien plus petites. Le défi suivant a retenu mon attention : nous sommes trop axés sur l’aspect carbone de la non durabilité, alors qu’il existe des inquiétudes tout aussi incontestables concernant l’azote, le phosphore, l’acidification des océans et l’effondrement de la pêche. Malgré toutes les connaissances que nous avons, on fait encore très peu en termes d’adaptation.

L’ethos social de la science en tant que bien public semble avoir cédé à la science en tant que bien marchand. Les intervenants indigènes ont cité une systématisation des connaissances traditionnelles à travers la mémorisation et à travers des personnes formées à être dépositaires des connaissances pour assurer la continuité de l’expérience accumulée. À cette conférence, comme à une autre conférence sur l’éthique et la gouvernance en Nouvelle Zélande la semaine dernière, il y avait de l’intérêt pour les modèles de gouvernance des biens communs – les océans, la pêche, l’air et les forêts.

Une surprise était de découvrir un chercheur qui travaille avec une éthique de la responsabilité et le défi du devoir de soin dans la gestion des ressources naturelles. Les recherches de Tabatha Wallington ont identifié la responsabilité comme moyen de s’engager activement pour l’avenir, plutôt que la méthode plus passive du « devoir de rendre des comptes » (accountablity) qui ne répond pas directement à l’incertitude et aux limitations des connaissances.

Nous partagerons nos ressources et prévoyons une collaboration. Au fur et à mesure que je lis les interventions que Tabatha a envoyées, nous pourrons les diffuser à travers nos réseaux.

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