INTRODUCTION
Méthodologies Atelier intergénérationnel sur l’économie et la justice sociale Contactez nous Faire rendre des comptes sur le devoir de rendre des comptes L’économie solidaire et la responsabilité Un Plan Responsable pour mettre fin à la guerre en Irak Une responsabilité sociale des entreprises mondiale proposée pour le 21ème siècle |
Qui est responsable de l’économie ? par Nina GREGG | |||
Nina Gregg, de la Charte des responsabilités humaines, et Wolfgang Hoeschele, géographe à Truman State University, Kirksville, Missouri, ont co-animé un atelier intitulé « Une économie libératoire, équitable et durable » à l’occasion du premier Forum Américain sur l’Économie Solidaire. Le Forum, qui s’est déroulé à l’Université de Massachusetts à Amherst les 19-22 mars 2009, a été convoqué par le Réseau d’Économie Solidaire Américain (USSEN) en partenariat avec la Universidad de los Andes du Vénézuéla et RIPESS-Amérique du Nord, le Réseau intercontinental pour l’économie solidaire et sociale, sous le thème « Construire un autre monde ». La CRH (États-Unis) était une des très nombreuses organisations qui parrainaient le Forum. D’après Carl Davidson du Comité de coordination de l’USSEN, le Réseau américain d’économie solidaire a été lancé au Forum Social Américain 2007 d’Atlanta, qui avait rassemblé quelque 12 000 participants. Les militants du réseau d’économie solidaire (SEN) ont organisé plus de 80 panels et ateliers pour le Forum Social Américain, et le réseau a été créé parmi les participants. Le Forum d’Amherst était le premier grand projet américain de l’USSEN. Pour avoir des informations plus complètes sur l’USSEN, voir www.ussen.org. Le Forum a rassemblé des participants du monde entier
[Elandria Williams du Highlander Research and Education Center et membre du Comité de coordination de l’USSEN intervient lors de la première séance plénière] Près de 400 organisateurs, activistes et éducateurs ont assisté au Forum, venus d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud, d’Europe et d’Asie. Arrivant en pleine crise économique mondiale, tous avaient hâte de partager leurs expériences, apprendre les uns des autres et travailler ensemble pour élaborer des alternatives. Le programme du Forum comprenait des séances plénières sur les thèmes, Définir l’économie solidaire, Visions mondiales réelles et modèles d’économie solidaire, et Construire le mouvement d’économie solidaire, et 200 ateliers qui traitaient de sujets tels que les dimensions pratiques de la création de coopératives, l’histoire de l’économie solidaire dans les différents pays, développer une économie verte, le logement coopératif, le commerce équitable, les coopératives d’épargne et de crédit, les monnaies alternatives, les coopératives au Vénézuéla, prises de pouvoir des travailleurs en Argentine, l’économie féministe, l’économie sociale au Québec, le rôle des syndicats, l’énergie solaire et bien d’autres. « Une économie libératoire, équitable et durable »Les participants de l’atelier « Une économie libératoire, équitable et durable » représentaient une grande variété d’activités économiques, y compris une propriété foncière collective, une coopérative d’épargne et de crédit, une fondation responsable, l’agriculture biologique, s’organiser contre l’embourgeoisement, le logement collectif durable, l’organisation pédagogique, le développement économique collectif et l’éducation des travailleurs. Plusieurs participants faisaient des études sur la pensée sociale, le changement social et l’agriculture durable.
Après un tour de table de tous les participants, Nina a donné une vue d’ensemble de la Charte des responsabilités humaines. Elle s’est concentrée sur la création de cultures de responsabilité et la différence entre le fait d’agir par devoir ou par obligation (basé sur les normes) et d’agir volontairement pour prendre des responsabilités (basé sur les valeurs). Nous avons affirmé que la responsabilité a des significations différentes selon les cultures et les communautés et aussi le pouvoir différentiel que nous avons pour prendre des responsabilités. L’action collective comme composant de l’économie solidaire est un exemple de comment la responsabilité collective peut donner plus de résultats que des individus qui agissent de manière responsable.
Wolfgang Hoeschele (à gauche dans la photo) a développé à partir de l’intervention de Nina sur la responsabilité en posant la question : de quoi nous rendrons nous responsables ? Que voulons-nous obtenir ?
Les participants de l’atelier se sont constitué en petits groupes pour discuter de comment ils pourraient prendre des responsabilités pour travailler vers ces objectifs. Comme aide à la discussion, Nina a proposé une matrice qui identifiait les différents rôles que chacun pourrait jouer (en tant que salarié, consommateur, épargnant, qui soutient les autres, citoyen/électeur, ou activiste) et les échelles d’action (individu, famille, communauté, lieu de travail, Etat, pays et monde). Après ces discussions en groupe, plusieurs membres des groupe ont fait les observations suivantes sur l’exercice : • J’ai remarqué comment tout est lié – depuis l’individu jusqu’au monde – et l’importance qu’a un individu dans le monde.
En tant que Coordinatrice américaine des activités de la Charte, Nina continue à travailler avec l’USSEN et avec un groupe de militants qui préparent un atelier de communauté sur l’économie solidaire. Les comités de la CRH soutiennent les réseaux et conférences d’économie solidaire en Asie et en Amérique du sud depuis de nombreuses années.
Pour en savoir plus, contacter Nina à charter_US 4uV att.net or charter.US 4uV alliance21.org |