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Publié le 26 septembre 2005
Traductions disponibles en : Español (original) . English .

Ateliers de socialisation

Cinq ateliers de socialisation ont été mis en place, ils sont destinés aux dirigeants des communautés des municipalités de Andalucía, Puerto Tejada et de Barrio Alto Menga de la Commune 2 de Cali, ainsi qu’à certains artistes de la Ville de Cali et à l’équipe de travail de la Fondation Foro. Avec comme base la reconnaissance des droits de l’homme, ces ateliers avaient pour but d’engager la responsabilité de toute la société sur la jouissance de ces derniers, à partir de la socialisation de la Charte des responsabilités humaines.

1. Andalucía – Valle : s’est tenu le 7 mars avec 36 participants (16 femmes, 20 hommes) appartenant à des groupes du troisième âge, éducateurs, étudiants du secondaire, des organisations environnementales et des dirigeants de communautés. Il a débuté par l’écoute et la lecture de la chanson Hypocrisie de Rubén Blades, qui a servi de mécanisme de sensibilisation et de mise en scène d’éléments quotidiens en vue d’une discussion. Puis, des sous-groupes ont été formés pour réaliser un travail guidé par des questions fondamentales sur les principes de la CRH ; le résultat de ce travail a donné lieu à une assemblée plénière qui a permis de faire une présentation magistrale de la charte (historique, objectifs et principes).
Cet atelier a permis d’identifier le besoin chez les personnes de consolider des attitudes orientées vers l’action citoyenne active, mais aussi d’éclaircir des éléments de base des Droits de l’Homme (DH) et de mettre en évidence leur constante violation par les Gouvernements et les groupes de pouvoir.

2. Secteur Alto Menga de la Commune 2 de Cali, il s’est tenu le 2 avril 2005 et a compté 20 participants (8 hommes et 12 femmes) appartenant au JAC et des dirigeants de communautés du quartier.
La méthode utilisée a été l’exposé magistral dans lequel la problématique liée au respect des DH a été soulevée et qui a mis en évidence le rôle de pilier fondamental que joue la CRH pour les faire respecter.
Tout comme à Andalucía, on y a trouvé une communauté consciente de sa capacité d’action sur des réalités médiates, et on a donc pu identifier le besoin de revendiquer des attitudes qui consolident les caractéristiques de groupe, ce qui permet à la communauté d’agir d’une manière plus proactive et unie face aux difficultés et aux besoins ressentis, à la recherche d’une amélioration de leurs conditions de vie.

3. Puerto Tejada – Cauca : le 22 avril, 16 participants étaient présents (7 femmes et 9 hommes) représentants de l’Association des femmes dirigeantes “ASMUL”, la Défense Civile de Puerto Tejada, l’Association Municipale des Conseils Communaux, le Mouvement Sinecio Mina, le Commissariat à la Famille de Puerto Tejada, le Conseil de Puerto Tejada, l’ASOCODES, le JAC des quartiers de El Cementerio et Los Bancos et ADESCOZ.
L’atelier a débuté avec la formation de groupes de travail guidés par un questionnaire se rapportant aux DH, avec la mission de socialiser leurs réflexions à travers des caricatures. Cet exercice a également servi d’ouverture à un bref historique des DH, dans lequel a été soulevée la problématique de la viabilité et du respect de ces droits sur plus de 50 années d’existence, et a permis d’introduire et d’exposer La Charte des Responsabilités Humaines, ses objectifs et ses principes, et son rôle de pilier fondamental pour l’observance de ces droits.
Il faut faire remarquer que ce groupe avait un bon degré de connaissances en matière de DH, leur participation s’est avérée d’une grande utilité dans le processus de la CRH, c’est la raison pour laquelle l’atelier a atteint un niveau d’analyse important capable de promouvoir la responsabilité humaine par rapport à ses possibilités d’ingérence. Étant donné qu’au moment de la réalisation de cet atelier, la guérilla des FARC prenait le village voisin de Toribio, et du fait de la situation du port avec ses faiblesses gouvernementales et son IBBI élevé, cet atelier de socialisation a pris une plus grande signification car il a servi de guide aux dirigeants des communautés pour entreprendre de nouvelles actions dans une autre dimension, celle d’un engagement personnel, de groupe, collectif ou institutionnel, selon leur rôle face aux réalités immédiates et éloignées.

4. Les artistes de Cali : a eu lieu le 12 avril avec la participation de la Fondation de Théâtre La Máscara et le groupe de musique folklorique Pacífico Canalón, représentés par deux personnes, des institutions à l’origine de la rencontre et Diego Escobar, responsable de la rencontre pour le Cinep. Il y eut une courte présentation de la CRH, accompagnée de la projection de la vidéo CRH-Brésil, à travers laquelle il s’agissait de sensibiliser les participants grâce à l’art comme élément primordial sur la scène de l’éducation et la socialisation de la CRH. Puis, il a été question de la place de chacun dans cette phase qui se déroule dans cette province, et des enjeux, avec la socialisation, l’incorporation des entités au travail de lancement et de socialisation de la CRH, de nouvelles stratégies et approches de la charte, parmi lesquelles l’élaboration méthodologique du lancement prévu pour le 27 mai 2005.

5. Équipe Foro, s’est déroulé le 23 mai, 13 personnes y participèrent (9 femmes et quatre hommes) qui faisaient partie de l’équipe d’administration et de programmes de la fondation.
Il y eut une courte présentation sur l’apparition et les objectifs de la charte des responsabilités, puis une vidéo sur le Chili. Les participants se sont divisés en trois groupes de réflexion, chacun guidé par un principe à partir duquel il fallait réfléchir et déterminer les actions de la Fondation à entreprendre. Par la suite, l’organisation d’une assemblée plénière de socialisation a permis d’aborder la discussion et faire des propositions quant à l’articulation de la charte dans certains projets avancés.

6. Tuluá – Valle : s’est tenu le 16 juin, il y avait 18 participants, toutes des femmes appartenant à l’École de Travail Social de l’Université del Valle, dont le siège se trouve à Tuluá.
L’atelier commença par la formation de sous-groupes chargés d’élaborer des stratégies de diffusion des DH parmi une population d’enfants avec des propositions comme des caricatures, des jeux et affiches.
Puis à la suite de cet exercice, il y eut un bref rappel historique des DH dans lequel a été soulevée la problématique de la viabilité et du respect de ces droits sur plus de 50 années d’existence, et a permis d’introduire et d’exposer La Charte des Responsabilités Humaines, ses objectifs et ses principes, et son rôle de pilier fondamental pour l’observance des droits. Il faut faire remarquer que ce groupe a montré un grand intérêt pour les DH et la responsabilité humaine, et que cet atelier a donc permis de procéder à d’importantes analyses sur le travail des professionnels et leur travail quotidien aussi bien dans le domaine public que privé.

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