La Charte sur fond musical rap, en wolof, français et (...)

La Charte des responsabilités humaines est passée sous forme rap.

Cette démarche découle d’une volonté d’impliquer les jeunes dans le travail d’appropriation des principes qu’elle énonce mais en baignant dans leur monde et leur mode d’expression favori.

Les musiciens sont des jeunes dont le passe temps préféré est de créer des textes (slums) accompagnés par des sonorités rap. Leur âge varie entre 11 ans et 26 ans ; ce sont principalement des étudiants et des élèves.

Cheikh, Adji and Djily (the 3 singers)

Elle est chantée en trois langues (français, wolof et anglais) afin de favoriser une diffusion nationale et internationale.

Dans l’introduction, une fillette rap sur la première citation au fronton de la Charte des responsabilités humaines; les trois autres rappellent le pourquoi de la Charte et les responsabilités qui incombent aux différents acteurs. Dans la dernière partie (français et wolof), ils évoquent les problématiques de la paix et de l’environnement.


Papa, the youngest of the group (11 years old)

L’option musicale n’est pas innocente car il aurait été très facile de puiser des sonorités dans Internet ou dans les logiciels musicaux existants et on tombait alors dans la facilité et l’homogénéisation musicale qu’impose le mouvement hip hop américain. Le choix a été de créer quelque chose de tout à fait différent qui peut déranger les puristes du hip hop. Au plan instrumental, le choix a été de privilégier des instruments limpides (facilitant l’écoute) comme la guitare acoustique, le clavier et la calebasse (ustensile de cuisine utilisé en Afrique). Cette dernière joue à la fois le rôle de guitare basse, de batterie et de cymbale.

Djiby the master of the Calabash

Le style chanté alterne un style folk mélodique et un rap saccadé (en wolof et anglais). Actuellement dans les podiums (séances nocturnes de rap où différents groupes s’expriment) organisés dans la banlieue, ce morceau est toujours présent.


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	La Charte des responsabilités humaines est passée sous forme rap. Cette démarche découle d’une volonté d’impliquer les jeunes dans le travail d’appropriation des principes qu’elle énonce mais en baignant dans leur monde et leur mode d’expression favori. Les musiciens sont des jeunes dont le passe temps préféré est de créer des textes (slums) accompagnés par des sonorités rap. Leur âge varie entre 11 ans et 26 ans ; ce sont principalement des étudiants et des élèves. Elle est chantée en trois langues (français, wolof et anglais) afin de favoriser une diffusion nationale et internationale. Dans l’introduction, une fillette rap sur la première citation au fronton de la Charte des responsabilités humaines; les trois autres rappellent le pourquoi de la Charte et les responsabilités qui incombent aux différents acteurs. Dans la dernière partie (français et wolof), ils évoquent les problématiques de la paix et de l’environnement. Papa, the youngest of the group (11 years old) L’option musicale n’est pas innocente car il aurait été très facile de puiser des sonorités dans Internet ou dans les logiciels musicaux existants et on tombait alors dans la facilité et l’homogénéisation musicale qu’impose le mouvement hip hop américain. Le choix a été de créer quelque chose de tout à fait différent qui peut déranger les puristes du hip hop. Au plan instrumental, le choix a été de privilégier des instruments limpides (facilitant l’écoute) comme la guitare acoustique, le clavier et la calebasse (ustensile de cuisine utilisé en Afrique). Cette dernière joue à la fois le rôle de guitare basse, de batterie et de cymbale. Le style chanté alterne un style folk mélodique et un rap saccadé (en wolof et anglais). Actuellement dans les podiums (séances nocturnes de rap où différents groupes s’expriment) organisés dans la banlieue, ce morceau est toujours présent.

La Charte sur fond musical rap, en wolof, français et anglais !

Pour une appropriation et une diffusion de ses principes parmi les jeunes, dans plusieurs pays