Início Atividades Atividades regionais Southern Pacific Meio ambiente, responsabilidade e governança Les bassins versants et la gouvernance por Betsan MARTIN | ||
Voici quelques notes de synthèse (novembre 2009).RESPONSE a collaboré avec une communauté maori très dynamique et avec Waterscape, un cabinet-conseil sur l’ingénierie fluviale et la permaculture, pour organiser cet événement ! Notre intérêt commun dans la gouvernance intégrée vise à contribuer à une collaboration intersectorielle. Dans les mots de Gary Williams de Waterscape, « le défi est de sortir les gens des silos ». Parmi les groupes représentés à cette assemblée locale et écologiquement orientée, figuraient des chefs de communauté locaux, des groupes maori, pakeha et pasefika impliqués dans les conseils régionaux et la gouvernance municipale, des ingénieurs, des avocats, des conseillers en politique de la pêche, des universitaire des disciplines scientifiques et écologiques, des éducateurs, des personnes intéressées au développement, des personnes avec des intérêts destinés aux loisirs, des chercheurs, des auteurs et des artistes, des philosophes. Nous avons travaillé dans le cadre « des montagnes jusqu’à la mer » qui relie les côtes, les océans et la terre, car aujourd’hui nos systèmes n’englobent pas encore ces grandes conceptions. La science commence à peine maintenant à confirmer ce qui est « de notoriété publique » dans grand nombre de communautés côtières : les impacts d’un excès de sédiment et d’éléments nutritifs qui coulent en aval dans la zone côtière. Les pêches côtières en sont affectées, et il y a des espèces de poissons qui émigrent des rivières à la mer pour réaliser leurs cycles de vie. Parmi ces dernières, le grand thon, les anguilles avec une durée de vie d’environ 100 ans et la minuscule blanchaille. Éléments principaux et questions en coursComment faire de la place dans la gouvernance à la voix écologique ? Une priorité en Aotearoa-Nouvelle Zélande transversale à tous les secteurs et intérêts, des écosystèmes de l’eau jusqu’au changement constitutionnel, est que les citoyens de tous les milieux sociaux et de toutes les professions et fonctions développent leur capacité à soutenir les Maoris et à travailler avec eux. On a tendance à dire que « ce qui est bon pour les Maoris est bon pour tout le monde ». Cela fait référence aux visions mondiales holistiques des Maoris et à leur expérience dans l’intégration des intérêts sociaux, économiques et écologiques. Ce rassemblement a constitué un apport au développement du respect des approches indigènes et à l’impératif d’une participation des Maori à la gouvernance. Les droits ont souvent dominé les intérêts de l’eau, mais la question des responsabilités de l’intégrité des écosystèmes a été soulevée dans les interventions et les débats, et notamment posée par Te Kawehau Hoskins comme principe de gouvernance qu’il faudra approfondir. Il y a un mouvement mondial pour la privatisation de l’eau. L’intervention de Greg Ford en a donné un avertissement important mais il n’y a pas eu assez temps pour approfondir le thème de la privatisation et l’impératif toute aussi important de la gouvernance des biens communs. La durabilité et la sagesse dans la gouvernance et la gestion des écosystèmes de l’eau dépendent des connaissances des populations locales et de leur expérience dans la durée. Une provision pour que l’on prenne compte des ces connaissances, avec les connaissances provenant de l’expertise scientifique et professionnelle, serait une clef de l’éventail d’informations nécessaires aux prises de décisions. Cette série remarquable d’interventions sur autant de thèmes liés aux écosystèmes des rivières et des bassins versants et à la gouvernance, préparées pour le symposium, sera rassemblée dans une publication. Celle-ci servira de ressource majeure pour soutenir le point de vue que le bien-être humain dépend de la santé des voies navigables, et de soutien pour mettre en vigueur des lois et des systèmes de gouvernance intégrée. |