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Publicado em 13 de setembro de 2007
Traduções disponíveis em: English (original) . Español .

Synthèse des activités 2006/2007 du groupe de coordination de la Charte en Géorgie

Le groupe de diffusion de la Charte en Georgie a été formé en mai 2006, après une longue préparation. A partir de là, il a démarré progressivement ses activités.

- Des outils de communication

- Publication du texte Géorgien de la Charte disponible ici
- Publication d’affiches disponible ici
- Design des pages Web du site de la Charte – mise à jour
- Elaboration d’un questionnaire disponible ici

Des entretiens sur la notion de responsabilité

La première initiative, avant de lancer les entretiens, a été d’élaborer un questionnaire, outil essentiel pour préparer une série d’entretiens dans différentes régions de la Georgie. Nous l’avons d’abord testé avec un groupe de « jeunes leaders » IDP (Internal Deplaced Persons – personnes déplacées internes). L’expérience nous a incités à retravailler les questions.

Ensuite nous avons envoyé des délégués de notre groupe (par exemple des étudiants habitant et faisant leurs études dans la capitale) dans les régions de Guria, Imeretie, Shida-Kartli, Adjara et Samtske-Djavakheti. Au total, nous avons recueilli environ 150 questionnaires remplis.

Il n’a pas été facile de convaincre les gens que nous n’étions envoyés ni par un parti politique, ni par une secte religieuse. Très souvent les gens nous demandaient de répondre sous l’anonymat. Ils n’avaient pas encore perdu la peur qui régnait a l’époque du communisme.
Le texte de la Charte leur était par ailleurs difficilement compréhensible. Nous avons expliqué les principes avec nos propres mots et nous avons surtout pries les personnes de nous dire ce que signifie pour elles le mot responsabilité, envers qui et envers quoi ils se sentaient responsables et quelle était pour eux la différence entre devoir et responsabilité. A noter que les femmes étaient beaucoup plus ouvertes à nos questions que les hommes. Nous avons aussi remarqué qu’en parlant, presque tous étaient plus sincères qu’en écrivant.

Dans les régions où habitent une majorité d’Arméniens ou d’Azerbaidjanais, nous avons eu des problèmes de communication parce que les gens n’y parlent ni le russe ni le géorgien. Les gens ont souvent manifesté beaucoup de méfiance envers nous, surtout en Samtske-Djavakheti, région située dans le Sud, habitée par des Arméniens. C’est grâce a un médiateur géorgien (un instituteur) que nous avons pu réaliser les entretiens. Mais nous avons compris qu’il est nécessaire que ce soit un Arménien ou un Azéri qui organise des ateliers dans ces territoires. Nous envisageons un programme de relations suivies avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan, d’abord a travers des contacts personnels déjà en cours, ensuite par un colloque qui aidera a définir une stratégie.

Nous avons trouvé que même dans les petits villages, il y a une conscience des problèmes globaux. En analysant les résultats des interviews, nous avons fait un petit recueil de citations intéressantes. En voici quelques exemples :


- « La responsabilité est ce que la conscience me dicte – elle dépasse mon devoir. »

- « J’ai plusieurs responsabilités : envers ma famille, mes amis, des passants, des animaux…et j’essaie de les accomplir comme je peux. Mais je ne peux pas assumer des responsabilités quand il s’agit d’événements et de catastrophes globaux. Je n’y peux rien et même je ne sais pas ce que je dois faire pour empêcher les grandes usines de polluer l’air et l’eau. Ce sont les grandes puissances qui doivent s’occuper de cela. »

- « J’accuse les pays industrialisés de la destruction de la nature. Plus un pays est développé, plus il consomme, autrement dit plus il pollue. L’ONU doit obliger ces pays destructeurs à agir pour sauver la nature. »

- « Nous devons tous accomplir nos petites responsabilités. Les petits ruisseaux font des grands fleuves. Nous avons une grande force si nous sommes ensemble. Nous pourrions empêcher les pays d’entreprendre des guerres, empêcher des usines de polluer – c’est justement pour cela que nous avons besoin d’un document très fort. Nous, les gens simples, avons besoin d’une Loi qui nous soutienne dans la lutte contre le gaspillage, la corruption. C’est peut-être la Charte... »

- « Je pense que les enfants doivent apprendre ces principes dès leur bas âge en faisant des actions concrètes. Et les jeunes doivent avoir la responsabilité dans le sang. »

- « Je préfère que la Charte nous donne des idées concrètes sur la manière d’agir. »

Nouvelle édition de la Charte en géorgien

Dès fin novembre 06, nous travaillons à la préparation d’une nouvelle édition géorgienne de la Charte adaptée au contexte de notre pays, pressentant les grands problèmes actuels et intégrant autant que possible des réflexions des personnes interviewées. Pour cela, nous avons demandé la coopération d’une journaliste expérimentée qui partage nos préoccupations.

Débats avec les jeunes

Les entretiens nous ont aidé à définir nos pistes d’action pour la réflexion sur la responsabilité et la diffusion de la Charte. Nous allons d’abord mettre l’accent sur le travail dans les universités où nous avons déjà organisé une série d’ateliers (dans deux universités et un institut de recherche scientifique) présentant la carte sur des posters de différentes tailles. Nous avons été frappés par la multitude de questions que les étudiants ont posées, à nous et à eux-mêmes (« Comment savoir quelles sont nos responsabilités ? Comment vivre et survivre sans trahir les principes éthiques ? Quelle est notre responsabilité commune et personnelle dans la crise économique et écologique qui traverse notre pays ? Comment pouvons-nous faire adopter les principes de la Charte au gouvernement ? Ne sommes-nous pas aussi responsables de préserver la culture de notre petite nation dans le processus de la globalisation ?) L’écho encourageant des participants nous incite à continuer nos efforts pour susciter des discussions avec des jeunes et des adultes dans différentes institutions et régions.
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- Ateliers et participation à l’organisation de la Soirée de Khevsureti dans le cadre de l’appui à l’internat Khevsureti. Publication dans ce cadre d’un livre et d’un CD de chansons folkloriques avec le logo de la Charte.
- Conférence de jeunes - atelier à Batumi (Adjara, Géorgie) – ‘La responsabilité partout et dans tout’ (13-17 septembre)

L’art avec des enfants autour des responsabilités et de l’environnement

Notre première expérience d’atelier avec des enfants a été particulièrement belle. C’est un ‘studio d’art des enfants’ qui a répondu avec enthousiasme à notre proposition. Le professeur de peinture a tout de suite saisi l’importance de notre travail et s’est senti responsable de nous aider. Les enfants ont eu envie d’exprimer leur vision de la responsabilité à travers des dessins.
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Une autre très bonne expérience a été faite dans une structure d’accueil pour enfants de rue.
De nombreux dessins ont été exposés pendant la conférence internationale sur la responsabilité, programmée fin mai et début juin 2007 à Tbilissi. Fin août, ils ont été envoyés en Grèce pour une exposition itinérante organisée par Yolanda Ziaka, coordinatrice du comité régional de la Charte ouest européen, basé en Grèce, en collaboration avec les partenaires brésilienne et étasunienne. Cette exposition, sur le thème "Environnement: bien commun - responsabilité commune", voyagera de Grèce en France puis au Brésil.
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Des méthodes pédagogiques pour nos activités dans les écoles

Nous allons continuer le travail avec les enfants en préparant plusieurs ateliers dans des écoles, à Tbilissi et dans plusieurs régions du pays. En ce moment, nous réfléchissons sur une stratégie pédagogique. Nous inspirant des expériences faites au Brésil, nous voulons que les discussions aboutissent dans toutes les écoles à la réalisation d’une action concrète.

Une conférence sur le thème Responsabilité et Globalisation

Le 31 mai et le 1er juin 2007 a eu lieu notre première conférence : Responsabilité a l’ère de la globalisation. C’était une occasion de distribuer notre première édition de la Charte, d’expliquer la démarche et de parler de nos activités. Y participaient des personnalités politiques (adjointe du ministre de l’Education, le recteur de l’Université Tschavtschavadze), des professeurs d’université, des prêtres, un haut militaire, des enseignants et des journalistes. Etaient présents aussi une universitaire chinoise et un chercheur américain, spécialisé dans les questions d’éthique.
La conférence traitait de trois thèmes principaux : Responsabilité et Éducation, Relation entre Droits et Responsabilités et Administration Publique comme Service Public.
La présentation de la Charte fut reçue avec un très grand intérêt. Les participants ont discuté de certains principes.
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