Atelier de jeunes sur la responsabilités et la Charte

Deux membres du groupe Géorgien de la Charte - Tsisso Tchipashvili et Anastasia Zakariadze - ont organisé un atelier avec un groupe de jeunes, le "Greening of Georgia". Le texte de la Charte a été diffusé et cela a donné lieu une discussion très intéressante.

La plupart de ces jeunes pensent que l’essentiel pour la responsabilité est que chacun assume honnêtement ses propres devoirs et soit responsable de ses propres actions. Tous les autres types de responsabilités, de leur point de vue, prennent leur base sur ces deux éléments et en découlent. A partir de là, le point de départ est le « moi » et aucune autre dimension institutionnelle ou altruiste.

Sur la question du genre, la position de ces jeunes doit être considérée comme étant complètement unilatérale. Tous pensent que dans la société civile contemporaine il n’y a aucune différence entre les hommes et les femmes, les uns comme les autres ayant des responsabilités égales envers la société et la famille. Les jeunes pensent que non seulement les entreprises transnationales et les gouvernements doivent assumer la responsabilité envers les catastrophes mondiales et les cataclysmes globaux, mais également chaque être humain, qui est en même temps citoyen du monde, partage les mêmes responsabilités que les autres.

Lors de la rencontre il a été noté que nous sommes tous responsables de protéger notre environnement, et que ce type de responsabilité doit être stimulé dès l’enfance et doit être considéré comme une responsabilité patriotique. Cet élément est, à leur esprit, d’importance capitale. Chacun d’entre eux participe à la protection et au nettoyage de leur environnement proche, chacun apporte sa propre contribution dans cette activité : en nettoyant leur environnement des déchets, des gravats et de la poussière, en balayant, en semant des plantes, en économisant l’eau.

Pour nous, il est essentiel que tous les jeunes considèrent que la Charte constitue un document significatif et nécessaire et ces derniers ont déterminé que ce texte devait obtenir un statut légal, comme la Déclaration des Droits de l’Homme. Le problème le plus important par rapport à la Charte est que ses principes doivent être accomplis et partagés par des personnes et des institutions, idéalement par "Tout le monde".

Et en même temps, des remarques critiques ont été exprimées : il a par exemple été noté que certaines parties de la Charte devraient être corrigées, telles que le principe V. Quelques passages et principes de la Charte sont très généraux et résumés ; ils devraient être plus concrets, car plus ils seront concrets et mieux ils seraient compris comme étant une nécessité à assumer dans notre quotidien. En augmentant son caractère concret, la qualité de la Charte sera améliorée, en terme d’efficacité.

Cet atelier fut très productif et intéressant.