Réflexions autour de la Charte et de la gouvernance, Océanie, 2005
Activités 2005 | ||
La première moitié de l’année, le travail sur la Charte a pris une dimension internationale, avec la participation au Forum Social Mondial de Porto Alegre, Brésil, en janvier 2005 puis en mai, la Conférence G05 sur la démocratie mondiale à Montréal, Canada. Conjointement avec Cécile Sabourin et Fabienne Presentey, du Comité canadien de la Charte, ainsi que Marcos Reigota, du Comité brésilien, nous avons présenté la Charte et avons pu créer une dynamique d’échange en stimulant l’enthousiasme des Canadiens pour s’impliquer dans le processus, et celui d’autres participants internationaux. En avril Betsan Martin a participé à une rencontre à New Delhi, Inde, autour du projet du livre « Glossaire interculturel ». Elle a rédigé une contribution pour une publication chinoise sur la responsabilité, qui sera publiée par le Comité chinois de la Charte. Le travail de coordination s’est fait surtout avec des réunions en petits groupes animées par des membres du Comité. Cette méthode permet de bien placer la Charte dans le cadre professionnel des personnes impliquées et de les stimuler.
Une réunion avec tous les membres du Comité a eu lieu en décembre.
Le texte de la Charte
Les échanges sur la question des langues et des traductions furent animés, notamment la traduction des principes dans des langues régionales, et en Maori en particulier.
Il faut admettre que la Charte des responsabilités humaines ne génère l’enthousiasme que si elle appuie ou alimente matériellement des projets. Projet de film
Bonne Gouvernance et Responsabilité
Récemment, lors d’un Conseil d’administration fort intéressant, les membres ont opté par consensus pour un nouveau cadre pour la bonne gouvernance, qui s’appuie sur des processus interculturels de partenariat et se base sur des valeurs, et pas exclusivement des intérêts commerciaux. Vous pouvez lire aussi l’article "Bonne gouvernance, Responsabilité et Waka" Colloque Interreligieux de la région Pacifique
Les participants et intervenants de ce colloque sont issus pour la plupart des nations de la région Pacifique, y compris la Nouvelle-Zélande Aotearoa et l’Australie. Deux intervenants sont venus de Rome, Italie, et des Etats Unis. Les objectifs du colloque interreligieux de la région Pacifique vont dans le même sens que les thèmes prioritaires des Programmes du Pacifique pour renforcer la gouvernance, de la NZAid. Ces objectifs incluent l’augmentation du droit de propriété régionale, la construction d’une capacité d’action de la communauté, le respect de la parité hommes/femmes dans la recherche de solutions pour une paix régionale, des processus de prévention des conflits et une gouvernance démocratique, et pourront être atteints par les actions suivantes : • en recherchant les concepts, le sens et les perspectives autour de la paix parmi les cultures indigènes et les religions de la région Pacifique, de façon à renforcer les processus démocratiques et les activités pour les droits humains dans la région ; • en mettant en avant la culture et les pratiques régionales qui respectent et promeuvent les droits humains et les responsabilités ; • en développant des modèles de prise de décisions, de gouvernance et de gestion qui respectent les contributions fondées sur les concepts indigènes de la paix et la prévention des conflits. Il s’agit également de contribuer à la mise en œuvre d’accords internationaux sur les droits humains par : • la création d’un cadre qui soutienne et renforce la prise de conscience et les activités sur les droits humains, et d’un cadre de responsabilités dans la région ; • la construction de la paix, la résolution des conflits et une gestion de la protection des droits humains ; • la restauration de pratiques culturelles qui respectent et promeuvent les droits humains, les responsabilités et la paix. Le colloque visait un changement institutionnel durable protégeant les droits civils et humains, avec l’engagement d’institutions religieuses du Pacifique et des cultures indigènes pour créer des modèles institutionnels en faveur des droits humains et des responsabilités. Droits Humains et projet éducatif sur les responsabilités
Depuis les élections de septembre 2005 en Nouvelle-Zélande, le parti conservateur d’opposition, qui avait perdu les élections d’un siège seulement, a avancé la création d’un Ministère pour la bienséance politique (political correctness) ! Leur programme sous-estime et même anéantit les programmes de la Commission des droits de l’homme, tels que celui d’appuyer le travail d’une révision de l’histoire de la Nouvelle-Zélande Aotearoa qui prenne en compte l’expérience indigène de la colonisation, ou encore celui de défendre les droits civils des couples de même sexe. Projets divers…
Rédaction d’articles fond. Un journaliste expérimenté et leader en Nouvelle Zélande dans l’éducation pourrait écrire une rubrique qui serait publiée régulièrement dans des journaux ou revues. |