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Publicado el 4 de abril de 2006
Traducciones disponibles en: English (original) . Español .

Réflexions autour de la Charte et de la gouvernance, Océanie, 2005


Temas generales asociados: Gobernanza . Religión y espiritualidad .

Activités 2005

La première moitié de l’année, le travail sur la Charte a pris une dimension internationale, avec la participation au Forum Social Mondial de Porto Alegre, Brésil, en janvier 2005 puis en mai, la Conférence G05 sur la démocratie mondiale à Montréal, Canada. Conjointement avec Cécile Sabourin et Fabienne Presentey, du Comité canadien de la Charte, ainsi que Marcos Reigota, du Comité brésilien, nous avons présenté la Charte et avons pu créer une dynamique d’échange en stimulant l’enthousiasme des Canadiens pour s’impliquer dans le processus, et celui d’autres participants internationaux. En avril Betsan Martin a participé à une rencontre à New Delhi, Inde, autour du projet du livre « Glossaire interculturel ». Elle a rédigé une contribution pour une publication chinoise sur la responsabilité, qui sera publiée par le Comité chinois de la Charte.

Le travail de coordination s’est fait surtout avec des réunions en petits groupes animées par des membres du Comité. Cette méthode permet de bien placer la Charte dans le cadre professionnel des personnes impliquées et de les stimuler. Une réunion avec tous les membres du Comité a eu lieu en décembre.
Egalement, lorsque Cécile Sabourin (coordinatrice du comité régional pour le Canada) était en Nouvelle Zélande, nous avons eu une rencontre avec le Commissaire des Droits de l’homme à Auckland. Trois membres du comité y ont assisté. La discussion a porté sur les dimensions de la responsabilité dans les droits humains. La Commission des droits de l’homme est prête à poursuivre avec nous d’autres activités, en particulier au sein de leur programme pédagogique.

Le texte de la Charte
Si, dans la première étape, notre intérêt s’est surtout porté sur le concept général, il est apparu utile, après la rencontre du Comité International de la Charte au Chili de janvier 2005, de lancer un projet sur le texte de la Charte lui-même. Nous avons réalisé des entretiens avec différents groupes de personnes, parmi lesquels des chercheurs, des militants pour l’environnement, des professeurs universitaires, des personnes travaillant dans les droits humains, des enseignants, des juristes. Les discussions sur les principes de la Charte ont abouti à des textes rédigés par les participants. Une fois relus, ceux-ci seront publiés sur le site Web de la Charte en tant que fiches d’expériences.

Les échanges sur la question des langues et des traductions furent animés, notamment la traduction des principes dans des langues régionales, et en Maori en particulier.
Parmi les conclusions, notons aussi le souhait de ne pas traduire la Charte pour éviter de réduire et de confiner la pensée de la région Pacifique dans la structure d’un texte déjà élaboré. Pour d’autres, les principes sont beaucoup trop abstraits. Très souvent les gens ont lu les principes puis se sont beaucoup plus intéressés à des projets spécifiques.

Il faut admettre que la Charte des responsabilités humaines ne génère l’enthousiasme que si elle appuie ou alimente matériellement des projets.

Projet de film
Des documentaires sur la Responsabilité ont été réalisés, à partir de matériel de la rencontre au Chili, du FSM et de la rencontre de New Delhi en Inde. Ils sont utilisés pour la diffusion et pour appuyer les discussions sur la responsabilité.

Bonne Gouvernance et Responsabilité
L’un des projets liés à la FPH et à la Charte des responsabilités humaines est réalisé en collaboration avec l’un de nos partenaires, un universitaire spécialisé dans le management et l’éthique. Il fait partie d’un Conseil gouvernemental influent impliqué dans les questions ayant trait à l’emploi, l’éducation et la formation. Le Conseil a lancé un projet spécial consistant à théoriser et proposer des pratiques de bonne gouvernance.
Le Dr Maria Humphries est professeure en Management et Ethique et travaille sur la responsabilité dans les droits humains ainsi que dans un Conseil du gouvernement. Dans leurs écrits, leur travail de recherche et du comité, Maria et Betsan insistent sur l’importance de la collaboration dans ce processus pour créer des liens sur la responsabilité. Pour illustrer cette collaboration et cette éthique relationnelle, elles font référence à un bateau de la région Pacifique, une embarcation à deux coques dont la structure ressemble à celle du catamaran. La structure à deux coques reliée par une plateforme est une métaphore pour que les gens se regroupent pour naviguer ensemble.

Récemment, lors d’un Conseil d’administration fort intéressant, les membres ont opté par consensus pour un nouveau cadre pour la bonne gouvernance, qui s’appuie sur des processus interculturels de partenariat et se base sur des valeurs, et pas exclusivement des intérêts commerciaux.

Vous pouvez lire aussi l’article "Bonne gouvernance, Responsabilité et Waka"

Colloque Interreligieux de la région Pacifique
Un colloque sur la culture indigène, les concepts religieux de paix et la bonne gouvernance s’est tenu à Samoa, fin décembre 2005.
Des théologiens internationaux et des leaders indigènes de la région océanique du Pacifique sud se sont exprimés sur ces sujets. Le dialogue s’est amorcé à partir de ces traditions par rapport aux besoins contemporains de paix et de gouvernance. Betsan a traité du thème de la responsabilité dans sa présentation. Le processus de la Charte en Nouvelle Zélande a participé au financement du Colloque, et l’équipe envisage une nouvelle initiative régionale sur la gouvernance éthique.

Les participants et intervenants de ce colloque sont issus pour la plupart des nations de la région Pacifique, y compris la Nouvelle-Zélande Aotearoa et l’Australie. Deux intervenants sont venus de Rome, Italie, et des Etats Unis.

Les objectifs du colloque interreligieux de la région Pacifique vont dans le même sens que les thèmes prioritaires des Programmes du Pacifique pour renforcer la gouvernance, de la NZAid. Ces objectifs incluent l’augmentation du droit de propriété régionale, la construction d’une capacité d’action de la communauté, le respect de la parité hommes/femmes dans la recherche de solutions pour une paix régionale, des processus de prévention des conflits et une gouvernance démocratique, et pourront être atteints par les actions suivantes :

• en recherchant les concepts, le sens et les perspectives autour de la paix parmi les cultures indigènes et les religions de la région Pacifique, de façon à renforcer les processus démocratiques et les activités pour les droits humains dans la région ;

• en mettant en avant la culture et les pratiques régionales qui respectent et promeuvent les droits humains et les responsabilités ;

• en développant des modèles de prise de décisions, de gouvernance et de gestion qui respectent les contributions fondées sur les concepts indigènes de la paix et la prévention des conflits.

Il s’agit également de contribuer à la mise en œuvre d’accords internationaux sur les droits humains par :

• la création d’un cadre qui soutienne et renforce la prise de conscience et les activités sur les droits humains, et d’un cadre de responsabilités dans la région ;

• la construction de la paix, la résolution des conflits et une gestion de la protection des droits humains ;

• la restauration de pratiques culturelles qui respectent et promeuvent les droits humains, les responsabilités et la paix.

Le colloque visait un changement institutionnel durable protégeant les droits civils et humains, avec l’engagement d’institutions religieuses du Pacifique et des cultures indigènes pour créer des modèles institutionnels en faveur des droits humains et des responsabilités.

Droits Humains et projet éducatif sur les responsabilités
Nous avons contacté l’équipe éducation de la Commission des droits de l’homme pour envisager l’introduction du concept de responsabilité dans leurs programmes scolaires.
Un partenaire régional de la Charte a élaboré une première proposition pour travailler avec la Charte néo-zélandaise des droits (NZ Bill of Rights), la proposition de Déclaration des droits humains (Draft Declaration of Human Rights), et la Charte des responsabilités humaines comme méthode contribuant à l’engagement des étudiants. La proposition a été acceptée sur le principe.

Depuis les élections de septembre 2005 en Nouvelle-Zélande, le parti conservateur d’opposition, qui avait perdu les élections d’un siège seulement, a avancé la création d’un Ministère pour la bienséance politique (political correctness) ! Leur programme sous-estime et même anéantit les programmes de la Commission des droits de l’homme, tels que celui d’appuyer le travail d’une révision de l’histoire de la Nouvelle-Zélande Aotearoa qui prenne en compte l’expérience indigène de la colonisation, ou encore celui de défendre les droits civils des couples de même sexe.

Projets divers…
Un éducateur qui travaille ici avec la Charte réfléchit actuellement à un projet de Charte des droits et des responsabilités pour l’Aotearoa.

Rédaction d’articles fond. Un journaliste expérimenté et leader en Nouvelle Zélande dans l’éducation pourrait écrire une rubrique qui serait publiée régulièrement dans des journaux ou revues.

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