Objectifs et stratégies

La Charte des responsabilités doit permettre à la société civile de développer ses propres capacités pour promouvoir son pouvoir organisationnel et institutionnel et pour changer les stéréotypes de l’action qui se sont perpétués jusqu’alors. La société civile doit en effet participer à la création d’un nouveau type de gouvernance, par exemple renforcer les mécanismes de contrôle des médias de communication, de l’action des autorités locales, régionales, nationales, supranationales, des entreprises privées, et des mouvements sociaux sur des thèmes d’importance majeure comme la santé, l’éducation, l’environnement, la justice et la paix.

Le narcotrafic, la guerre, la pauvreté et la violence sont des problèmes toujours d’actualité. Si ceux ci n’ont pas de solution à court terme, il est indispensable à moyen ou long terme d’associer d’autres regards et d’autres perspectives, comme ceux qui se construisent sur la notion de responsabilité. En effet, en plus d’être des problèmes politiques, économiques et sociaux, ils démontrent de profondes ruptures éthiques comme l’impunité, la dépréciation, le mépris des droits humains et civiques, le manque d’opportunité, l’intolérance, la discrimination et l’inégalité. En plus de la surexploitation des personnes et des ressources environnementales, ces questions clés doivent être abordées dans leur ensemble selon une réflexion implicite sur les pratiques du pouvoir, sur les référents moraux et éthiques et enfin sur l’action même de la citoyenneté.

Pour aborder cette question indispensable, le CINEP a mis en place une équipe de travail spécifique nommée : citoyenneté, droits et responsabilités. Celle-ci a pour objectif la promotion et le développement d’une citoyenneté sociale active avec une perspective intégrale des droits de l’homme et des responsabilités à travers la formation, l’exigibilité et l’incidence politique sur le public.

Nous comptons donc sur cette équipe et le travail spécifique sur les responsabilités pour relever ce défi. Nous avons défini trois stratégies :
1. Expériences locales pilotes, formation de multiplicateurs sur les responsabilités avec un accent sur la méthodologie.
2. Construction de réseaux citoyens.
3. Réalisation d’activités de systématisation, production de matériel et la formation thématique.

Objectifs, secteurs sociaux et processus abordés par l’initiative

Depuis le lancement de l’initiative en 2003, nous avons obtenu de bien meilleurs résultats que ceux attendus. Nous avions en effet dessiné et orienté le projet sur la divulgation de la Charte, or ce qui l’en est advenu est une orientation beaucoup plus liée à la construction et reconstruction de paramètres éthiques. Ces derniers constitueront sûrement une base forte pour l’élaboration d’un guide de changement sur la conception et l’action des transformations citoyennes nécessaires pour réussir une démocratie plus juste et solidaire en tenant compte du défi qu’est la mise en pratique des valeurs.


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	La Charte des responsabilités doit permettre à la société civile de développer ses propres capacités pour promouvoir son pouvoir organisationnel et institutionnel et pour changer les stéréotypes de l’action qui se sont perpétués jusqu’alors. La société civile doit en effet participer à la création d’un nouveau type de gouvernance, par exemple renforcer les mécanismes de contrôle des médias de communication, de l’action des autorités locales, régionales, nationales, supranationales, des entreprises privées, et des mouvements sociaux sur des thèmes d’importance majeure comme la santé, l’éducation, l’environnement, la justice et la paix. Le narcotrafic, la guerre, la pauvreté et la violence sont des problèmes toujours d’actualité. Si ceux ci n’ont pas de solution à court terme, il est indispensable à moyen ou long terme d’associer d’autres regards et d’autres perspectives, comme ceux qui se construisent sur la notion de responsabilité. En effet, en plus d’être des problèmes politiques, économiques et sociaux, ils démontrent de profondes ruptures éthiques comme l’impunité, la dépréciation, le mépris des droits humains et civiques, le manque d’opportunité, l’intolérance, la discrimination et l’inégalité. En plus de la surexploitation des personnes et des ressources environnementales, ces questions clés doivent être abordées dans leur ensemble selon une réflexion implicite sur les pratiques du pouvoir, sur les référents moraux et éthiques et enfin sur l’action même de la citoyenneté. Pour aborder cette question indispensable, le CINEP a mis en place une équipe de travail spécifique nommée : citoyenneté, droits et responsabilités. Celle-ci a pour objectif la promotion et le développement d’une citoyenneté sociale active avec une perspective intégrale des droits de l’homme et des responsabilités à travers la formation, l’exigibilité et l’incidence politique sur le public. Nous comptons donc sur cette équipe et le travail spécifique sur les responsabilités pour relever ce défi. Nous avons défini trois stratégies : 1. Expériences locales pilotes, formation de multiplicateurs sur les responsabilités avec un accent sur la méthodologie. 2. Construction de réseaux citoyens. 3. Réalisation d’activités de systématisation, production de matériel et la formation thématique. Objectifs, secteurs sociaux et processus abordés par l’initiative Depuis le lancement de l’initiative en 2003, nous avons obtenu de bien meilleurs résultats que ceux attendus. Nous avions en effet dessiné et orienté le projet sur la divulgation de la Charte, or ce qui l’en est advenu est une orientation beaucoup plus liée à la construction et reconstruction de paramètres éthiques. Ces derniers constitueront sûrement une base forte pour l’élaboration d’un guide de changement sur la conception et l’action des transformations citoyennes nécessaires pour réussir une démocratie plus juste et solidaire en tenant compte du défi qu’est la mise en pratique des valeurs.