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Published on 4 December 2008
Aperçu généalogique de la constitution du réseau persanophone de la CRH
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Le persan (فارسی), est une langue parlée en Iran (plus de 60 millions de locuteurs), en Afghanistan (16 millions), au Tadjikistan, au Bahreïn (minorité iranienne) et en Ouzbékistan (minorité tadjik). Il a le statut de langue officielle dans les trois premiers pays cités. Il compte au total plus de 75 millions de locuteurs et appartient au groupe indo-iranien de la famille des langues indo-européennes. C’est une langue du type "sujet-objet-verbe". Les langues persanes s’écrivent aujourd’hui au moyen d’une variante de l’alphabet arabe, bien qu’elles n’offrent aucune parenté avec la langue arabe, dont elles diffèrent tant sur le plan de la grammaire que de la phonologie. En revanche, au Tadjikistan (et en Ouzbékistan où elle est également parlée), la langue tadjike s’écrit en caractères cyrilliques. Il est appelé farsi (فارسی en Iran et en Afghanistan (ce qui est une forme arabisée de parsi — l’alphabet arabe ne comporte pas de lettre p) ; parsi (پارسی, une appellation locale ancienne, encore utilisée par certains locuteurs) ; tadjik (un dialecte d’Asie centrale) ou dari (appellation locale en Afghanistan). Le réseau persanophone de la CRH en Asie Centrale Le processus de la conception et de la mise en œuvre de ce réseau s’enracine dans un engagement commencé en 2002. Après avoir mené les activités et capitalisé les expériences liées à un travail transversal, pour AEI, FPH, ECLM, une logique de développement engendré par des initiatives en résonance et un effet multiplicateur, a permis d’élargir le champs stratégique en inscrivant ces activités dans un projet de promotion de la Charte des responsabilités humaines par la construction du réseau persanophone (Iran, Afghanistan Tadjikistan) . - Traits caractéristiques de ce réseau : La nature spécifique du contexte géopolitique régionale en général et de l’Iran en particulier a impliqué dés le départ notre appui sur une cohérence propre afin d’assurer une viabilité stratégique. Durant ces trente dernières années le monde iranien (que ce soit, dans sa partie persanophone comme l’Iran, l’Afghanistan, le Tadjikistan ou non persanophone, comme le Kurdistan et l’Azerbaïdjan) n’a cessé d’être bouleversé par une crise globale sans précédent. L’avènement en 1978 d’un régime politique théocratique en Iran a en effet donné naissance à un mouvement fondamentaliste islamiste marquant indéniablement les enjeux majeurs non seulement des sociétés arabo-musulmanes mais aussi de la scène internationale dans sa quasi-totalité. Prise et malmenée par le dictat oppressif d’une lecture archaïque de la croyance religieuse, et en même temps animée par les aspirations à vivre selon les progrès humains de notre époque, la société iranienne traverse un moment capital de son histoire qui ne se caractérise pas seulement par une anomie pleine d’anachronismes, de désarrois et de souffrances, mais aussi par une soif de découvrir et de réaliser d’autres modes de vie, d’où l’élan formidable des actions de la société civile. L’autre spécificité majeure de ce réseau concerne la présence massive de la diaspora persanophone en rapport étroit et en débat permanant avec les enjeux de la société civile iranienne. - Contraintes liées au contexte oppressif de la théocratie en Iran : Il faut vivre de près sous un régime anachroniquement répressif pour pouvoir évaluer l’étendu et même souvent l’absurdité des difficultés. Cependant, il est indispensable d’éviter toute approche manichéenne pour pouvoir prendre en compte le caractère hybride de la société iranienne, à la fois sous le joug étouffant d’un régime répressif et paradoxalement en pleine ébullition en actions de citoyenneté, essentiellement sous forme des ONG. Le mélange de la crainte et de l’enthousiasme induit un état d’esprit frappé d’incertitude chez les acteurs de la société civile : quand et comment se revendiquer publiquement et à visage découvert de telle ou telle action et à quels autres moments accentuer la prudence et couvrir ses engagements par un anonymat. La difficulté majeur étant la menace qui pèse sur les personnes et les organismes collaborant avec des organisations internationales. Un ensemble d’efforts de mise en réseau des initiatives et des innovations en matière de responsabilités civiles et de citoyenneté, axé sur la promotion de la Charte, a progressivement engendré un potentiel de mutualisation des initiatives s’inspirants des mêmes valeurs et des mêmes préoccupations. Ce réseau par sa logique du local au global, s’efforce de surmonter des obstacles conjoncturels afin de s’intégrer dynamiquement au sein des actions menées par les réseaux CRH dans son ensemble international. La préparation d’une participation authentique à la conférence des enfants au Brésil 2010 constitue un exemple de ces activités ( accompagné par la production d’un film documentaire sur L’Environnement et l’Éducation ) . Parmi les axes des activités de notre réseau se trouve la création des pages web de la Charte (essentiellement en persan mais aussi en anglais et français : http://www.charte-responsabilites-h... ) ; la construction et la gestion d’un site web en persan (indépendamment des pages régionales du site de CRH) consacré à la promotion de la Charte en Asie centrale : http://www.silk-road-hr.net/spip.ph... Le réseau mène également des actions dans les champs des artistes et responsabilités civiles. |