rien

Publicado el 24 de junio de 2008
Traducciones disponibles en: English (original) . Español .

Points d’attention du Groupe Interculturel de Recherche

por Edith SIZOO
Temas fuertes asociados: Intercultural, diálogo y plurilingüismo .
Temas generales asociados: Intercultural .

1. Langue internationale dominante/discours et spécificités culturelles

Nous sommes conscients que le contexte élargi présenté ci-dessous est le point de départ du projet.
Comme l’a dit Christoph Eberhard (C.E.): « Ce projet fait partie du processus de la ’Charte des responsabilités humaines’ et de l’objectif ultime de ’troisième pilier de la vie internationale’ comme complément de la déclaration universelle des droits de l’homme pour ce qui est des individus, et complément de la charte des Nations Unies en ce qui concerne les collectivités, la paix entre elles et le développement.
Notre interrogation concernant les responsabilités humaines est par conséquent explicitement liée à une réflexion sur la globalisation. Qu’est ce que cela implique ? D’une part, en ce qui concerne les méthodes pour rassembler tous les éléments que nous mettrons en avant : comment développer nos réflexions sur la responsabilité par le biais du dialogue interculturel en relation avec notre objectif de créer « une autre globalisation » à travers la création d’un « troisième pilier » ?
D’autre part, concernant notre travail : si nous publions un livre, il sera probablement rédigé en anglais et en français. Ainsi, les cadres imposés par ces langues seront remis en question par nos dialogues.

2. Dispersion des éléments

(C.E. :) « Le philosophe Raimundo PANIKKAR a clairement expliqué que les équivalents homéomorphiques ne sont pas symétriques. Par ex., du point de vue du contexte européen, on peut voir dans la notion indienne de « dharma » un équivalent homéomorphe des droits de l’homme. Mais si en revanche, on partait du contexte indien et recherchait un équivalent homéomorphique de « dharma », on aboutirait probablement à la religion en Europe. »
Dans certaines langues, les grandes caractéristiques de la notion occidentale de responsabilité ne sont pas nécessairement présentes dans un seul et unique mot. Il se peut même qu’elles soient absentes, à tel point qu’une traduction n’a pas vraiment de sens. La question qui s’impose alors est : peut on trouver des éléments majeurs dans d’autres mots ?

3. Le moi, « l’autre » et le monde vivant qui nous entoure

Les idées culturelles/religieuses portant sur les notions du moi, de l’autre et la relation entre les deux, et la relation/corrélation entre les êtres humains et le monde vivant qui les entoure sont différentes. Elles peuvent être très révélatrices dans le sens où elles offrent une compréhension plus fondamentale (sinon la plus fondamentale) de la responsabilité dans les communautés humaines à travers le monde. Ces conceptions variées peuvent être primordiales pour nous éclairer sur les questions telles que : d’où vient l’idée de responsabilité ? S’agit-il d’une attitude intérieure ou imposée ? Provient-elle du libre arbitre d’une personne (son libre choix, son autonomie) ou est-on sensé assumer ses responsabilités ? Qui assigne les responsabilités à qui ? Pour quoi ? Qui doit rendre des comptes à qui et pour quoi ? Comment savoir si une personne a réussi dans la pratique de ses responsabilités ? (Conceptions anthropocentriques par opposition aux conceptions cosmocentriques ?)

4. Responsabilité et pouvoir

(C.E. :) La langue internationale dominante étant l’anglais, il est important que le dialogue interculturel fasse prendre conscience aux centres de pouvoir à travers le monde que cette langue, et tout ce qu’elle véhicule, tend à imposer des éléments étrangers qui ne sont pas nécessairement compris ou appréciés. La vision du monde et la langue prédominantes internationales cachent également les autres visions du monde et créent une illusion d’universalité. Pour les personnes des centres de pouvoir, il est souvent incompréhensible qu’il puisse exister d’autres horizons permettant de donner sens à la vie et organiser une société. Et lorsque les différences sont concevables, on les interprète trop souvent comme quelque chose devant être éradiqué afin de « progresser » : la différence, quand elle n’est pas ignorée, est souvent considérée comme « inférieure », comme « quelque chose provenant du passé », qui avait sans doute de l’importance mais qui n’en n’a plus dans le monde d’aujourd’hui, où la globalisation équivaut à la réalisation d’un « rêve global » de village global avec une (bonne) gouvernance, une démocratie, un développement, etc.

Par conséquent, quand un chinois s’exprime au sujet de la responsabilité en chinois avec d’autres chinois, il le fait différemment qu’il ne le ferait en anglais.
De même, parler de dharma/svadharma comme équivalent possible de responsabilité dans le contexte hindou amène à s’interroger sur les enjeux politiques d’un tel choix pour divers acteurs de la société.
Ainsi : nous devrions aussi ajouter une autre incursion dans nos réflexions : quels sont les enjeux politiques liés à la notion de responsabilité et leurs équivalents dans les diverses cultures ? Ceux-ci ne sont pas seulement liés aux champs sémantiques mais sont affaires de pouvoir. L’idéologie de la Banque Mondiale concernant la « bonne gouvernance » vante la « participation responsable » de la société civile. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?

5. Le devoir est différent de la responsabilité

Il importe de noter la différence entre « devoir » et « responsabilité » dans les trois cercles étant donné que nous admettons que le point de départ est la notion de responsabilité par apposition à celle de devoir.

6. Analyse des discours

Existe-t-il des différences dans l’utilisation de la responsabilité dans les divers discours ? Dans ce qu’ils traitent et ne traitent pas ?

Top

puce Mapa del sitio web puce RSS puce Vida interna puce