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Publicado em 9 de fevereiro de 2010
Traduções disponíveis em: English . Español .

Forum asiatique sur l’économie solidaire

Conférence à Tokyo, du 7 au 10 novembre 2009.

Résumé du discours (en séance plénière finale) d’Edith Sizoo, coordinatrice internationale de l’initiative de promotion de la « Charte des Responsabilités humaines ».

Face aux crises mondiales et multiples les institutions (politiques, écomiques, religieuses…) ont donné des réponses insuffisantes jusqu’à présent. Les débats de société (par exemple sur la recherche génétique) apparaissent souvent sans issue en révélant la disparition progressive d’une base commune éthique. Celle-ci est renforcée (ou même causée) par le fait que tout se fragmente dans la société moderne (familles décomposées), dans les sciences (médecines de parties isolées du corps humain), au sein des entreprises (attribution de rôles individuels sans vision collective),. mais aussi dans nos fondements moraux collectifs (respect, altruisme, compassion, ...). Les êtres humains sont-ils encore limités moralement par les mêmes valeurs, autant individuellement que collectivement, autant dans la vie privée que professionnelle, sociale, politique, religieuse ? Autant dans les relations entre eux que dans celles avec tout ce qui vit dans la nature ... ?
Existe-t-il un principe de base commun dont le manque d’application dans les pratiques contribuerait à la cause des crises actuelles ?

A l’issue de deux guerres mondiales, les Nations Unies se sont accordées sur deux textes devenus des références : la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Or il n’existe pas d’accord international actuel sur un texte de référence moderne à l’aune duquel pourraient être analysées les crises mondiales.
Le problème se situe peut-être dans la conception et la pratique de l’idée de « responsabilité », notion ancienne utilisée fréquemment mais sans identification claire de ses implications. Multinationales, banques, chercheurs, ... Qui est responsable de quoi et doit rendre compte de quoi envers qui ?
La « responsabilité » unit les êtres humains car elle les concerne chacun, mais « tisse » également un lien étroit avec tous les êtres vivants, et même vis-à-vis tout ce qui vit sur Terre. Dans certaines cultures, c’est une valeur fondamentale tellement évidente qu’elle n’a pas à être nommée : l’être humain est une « goutte » parmi les autres constituant « l’océan » de la vie.

« L’Economie solidaire », aussi valable qu’elle soit, n’a pas encore assez largement convaincue pour être acceptée comme une alternative au système économique qui domine actuellement. Pour progresser, ne serait-il pas urgent que l’humanité dispose d’un texte universel portant sur les responsabilités, qui serait reconnu comme le « troisième pilier » de la vie internationale ?

En 2001, l’Assemblée Mondiale des Citoyens organisée par la Fondation Charles Léopold Mayer a lancé l’idée d’une telle Charte. Un document de travail ouvert au débat a été traduit dans le respect du contexte culturel de 25 langues différentes et un Comité d’animation a été formé dans 15 pays à travers le monde. Les 10 principes de la Charte des Responsabilités humaines sont discutés par divers groupes professionnels et sociaux qui apportent progressivement chacun leur part de « cultures de responsabilité » afin de convaincre ensemble les dirigeants politiques, économiques et sociaux.


- Documentos

Paper presented by Edith Sizoo (in English, pdf, 4 p.)

 

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