"La responsabilité et les jeunes" et "Responsabilité et environnement"

Voilà les titres de deux ateliers organisés le 6-8 juin 08, dans une école publique de la ville de Kharagauli (Georgie de l’Ouest).

Parmi les participants : les directeurs et enseignants de 8 écoles, des élèves, le responsable des questions de l’éducation dans la région, des députés, le vice préfet, des responsables du "Parc national de Borjomi-Kharagauli", des journalistes, les"jeunes verts"de la région.

Les débats étaient animés par Tsisso Chipaschvili et Dali Lursmanashvili, directrice de l’école et députée. L’organisation a été menée par Teimuraz Oboladze, un nouveau membre de l’équipe géorgienne (enfin un homme !).Les débats ont été animés et fructueux, grâce aussi aux contributions des participants allemands et français Cyria Emilianoff, William Southerland, Ina ranson et Margret Wegmann qui ont pu apporter des expériences faites en Europe de l’Ouest.

Le deuxième atelier a invité les élèves à réfléchir sur le sens des mots, sur la différence entre devoir et responsabilité, sur les traditions culturelles....

Le lendemain, ils ont apporté de nombreux exemples puisés dans la littérature géorgienne et présenté un spectacle de chants et de danses.

Les élèves ont proposé de créer un groupe d’initiatives pour la diffusion de la Charte. Et ils ont déjà fait leurs premiers pas en organisant un"clean-up"- ils ont nettoyé les bord de la rivière.

Grâce au soutien du gouvernement local, le journal régional "Kharagauli" a réalisé un numéro spécial dans lequel les élèves ont publié des articles sur la Charte et sur les trois belles journées du séminaire où ils avaient aussi rencontré, pour la première fois, des étrangers ("Mais ils sont tout simples,ils sont comme nous...").

Un commerçant de la région les a aidés (avec un appui pour les matériaux) à fabriquer des sacs en tissu remplaçant les sacs en plastique. Ils seront vendus dans les magasins et avec l’argent gagné les élèves aménageront la "salle de la responsabilité" à l’école publique N3.

Nous pouvons protéger la Terre mère, nous pouvons rendre le monde plus beau si nous réalisons que nous sommes plus au moins responsables de ce qui se passe autour de nous, si nous tous luttons ensemble contre l’indifférence... . C’est ainsi que commence l’article d’une élève de 14 ans (Nino Kharatichvli) publié dans le journal réalisé après le séminaire.