Renforcement des activités collectives internationales en 2005

 Nous avons le projet de faire une campagne internationale avec des artistes et leurs dessins pour illustrer les principes de la Charte (voir projets 2005). Si ces actions prennent une dimension internationale, les résultats vont véritablement se démultiplier.
Nous pourrions également publier ces dessins dans un merveilleux livre d’art comme l’a suggéré Carlos Liberona, et même le vendre pour obtenir des ressources pour la diffusion de Charte.
Nous devrions échanger au sein du groupe sur les possibilités de le faire conjointement.

 Etant donné que nous sommes tous très éloignés les uns des autres, nous devrions nous concentrer sur l’échange d’expériences. Nous pensons que les suggestions de Ziad Majed et de tout le groupe du Liban sont excellentes pour développer cette idée. Ziad Majed a dit qu’"une campagne dans les universités, les clubs culturels, les médias et les mouvements sociaux avait été proposée comme stratégie pour le Liban. Quelques participants ont mentionné l’importance de faire un spot médias présentant la Charte en 30 secondes avec des images et de la musique de fond qui marquent les esprits, et qu’il soit envoyé aux chaînes satellites pour la diffuser". Nous pouvons le faire au Brésil également, et si cela se fait dans plusieurs pays en même temps, il sera alors beaucoup plus facile d’attirer les télévisions, les médias, etc.

Ziad a évoqué "la nécessité de souligner l’interdépendance humaine sur des questions comme la dignité, la liberté et le respect. Le fait que nous ne sommes pas vraiment libres quand d’autres subissent l’oppression, l’occupation, et sont privés des Droits Humains fondamentaux, fut l’idée qui a le plus attiré les participants au réunions. Ils ont émis le souhait qu’elle soit encore plus élaborée dans la Charte. L’idée d’avoir un troisième pilier universel à lui seul est très importante. Toutefois, il est également important d’avoir des outils et des instruments pour concrétiser cette idée de pilier et diffuser ses valeurs massivement dans le monde entier ".
Nous aimerions beaucoup discuter de ce point avec des politiciens, des journalistes et des chefs d’entreprises.

 A partir du travail effectué avec un groupe d’étudiants, un rapport a été rédigé qui donne les points de vue et suggestions des étudiants sur la Charte. Voici un résumé et quelques suggestions de ce groupe sur la diffusion de la Charte :
"L’idée de la Charte est fantastique. Nous pouvons créer à l’université des groupes de discussion sur les responsabilités humaines. Nous pouvons commencer à discuter sur l’importance des crises sociales et environnementales de notre temps en posant les questions suivantes : est-ce que ces problèmes nous touchent directement ou indirectement ? Que devons-nous faire pour partager les responsabilités ? Qu’est-ce que chacun de nous peut faire pour changer cette situation ? Nous proposons de créer des groupes dans l’université (un petit village de 200.000 habitants) qui deviennent des agents des principes de la Charte. D’investir de l’argent et du temps en amont, dans des petits groupes de discussion et de diffuser la Charte. Comment pouvons-nous diffuser la Charte parmi les pauvres dans le monde ?"
Certaines de ces questions peuvent être discutées ensembles. Comment obtenir des résultats ? C’est une bonne question.

 A partir de la vidéo que nous avons créée au Brésil sur la Charte, nous pourrions lancer un débat collectif sur la façon de travailler ensemble pour créer et améliorer des outils de communication si essentiels, pour essayer de se concentrer le travail sur les valeurs et la manière de les changer, particulièrement dans l’éducation.

Nous pensons que la plupart des actions que nous avons décidé de lancer ensemble (quand c’est possible) – et en même temps – devrait se concentrer sur un effort de visibilité de la Charte et donc sur une participation beaucoup plus accrue de journalistes (télévision, journaux, radio) et autres personnes.
Le défi global que nous voulons mettre en débat collectif pour l’action est donc de renforcer les liens avec les politiques, journalistes et chefs d’entreprises. La question est de savoir si nous pouvons réellement créer un petit groupe sur les responsabilités des politiciens, des journalistes et des entrepreneurs dans chaque pays couvert par le Comité ? Et Comment ?

La dernière rencontre annuelle du Comité international d’Animation de Charte, au Chili, mi janvier 2005, a été un moment d’échanges important sur les questions de l’élargissement et du partage des activités tout en continuant notre travail au niveau régional.