Séminaire : eau et responsabilité

Ce sont sur les rives du lac Taupo que des Maoris, des artistes, des écologistes, des universitaires, des activistes, des agriculteurs et des citoyens se sont réunis lors d’un week-end pour découvrir les perspectives de Callum Coats, naturaliste, et les travaux de Viktor Schauberger (1885-1958). Ils sont également venus partager la sagesse, les perspectives et les connaissances des Maoris locaux sur l’écologie, la vitalité, la restauration et la préservation de l’eau afin d’envisager une meilleure gestion durable des étendues d’eau au sein d’un « climat pour le changement ».

Grâce à ses observations intuitives et précises des processus naturels, Schauberger a été l’avant-garde d’une toute nouvelle compréhension de la nature essentielle de l’eau et des conditions préalablement nécessaires pour sa santé et sa vitalité. Pour Schauberger, l’eau était une substance vivante ayant le rôle principal d’accumuler, de transformer et de transporter les éléments et énergies subtiles nécessaires à toute vie.

Un aîné Maori a fait une présentation édifiante et exceptionnelle sur le thème de l’eau comme organe de conscience. À travers les mots et les images, les idées discutées par Coats se trouvaient correspondre aux préoccupations actuelles concernant l’intégrité du lac Taupo. Le lac Taupo est considéré comme étant le cœur de l’île du Nord. Une discussion sur l’élaboration d’un cadre de responsabilité écologique a pris place. Selon ce cadre, des relations positives seraient tissées entre tous les utilisateurs des terres et des ressources en eau ayant une influence sur le lac et une responsabilité personnelle et collective serait prise pour perpétuer sa vitalité. Une visite sur le terrain a permis de considérer des exemples concrets montrant les répercussions que la gestion des terres peut avoir sur les voies navigables, la biodiversité et la durabilité.

Le prochain défi à relever consiste à savoir comment appliquer les compétences, les connaissances, l’expérience et l’enthousiasme que nous partageons pour intégrer ces idées de manière constructive au sein de notre travail et de notre société. Il est prévu que les membres de ce groupe, rejoint par d’autres, se retrouvent très prochainement pour définir une cadre de responsabilité à partir de ces idées. Ce fut une expérience inestimable que de parvenir, en Aotearoa (ou Nouvelle-Zélande), à une compréhension commune de l’eau et de notre relation à celle-ci afin de pouvoir aller de l’avant tous ensemble.

SiVisite du site aux côtés de Callum Coats

Les arbres sont telles des rivières d’eau dans le cycle de l’eau. Le taux de transpiration d’un arbre et d’une forêt peut atteindre 90%. Le rejet de cette eau dans l’atmosphère permet à celle-ci d’être à nouveau disponible pour la consommation de l’homme et pour donner la vie.

Le lac Taupo est au cœur de l’île du Nord d’Aotearoa (ou Nouvelle-Zélande). Il se trouve pollué par le lixiviat issu de l’agriculture environnante, le développement des terres et la dégradation du delta et des affluents. Le Taupo nourrit les principales rivières de l’île du Nord en offrant eau, nourriture, énergie et vie à la nature ainsi qu’à une importante partie de la population d’Aotearoa (ou Nouvelle-Zélande).

Callum Coats:

Le monde est tel qu’il est de par ce qu’il contient

Le monde est tel qu’il est parce que j’en fais partie

La prise de conscience s’est traduite par une compréhension que si “je”, aussi infinitésimale que soit son importance, ne faisait pas partie de ce monde, ce dernier serait différent. Sans mon champ électromagnétique, mon interaction avec d’autres champs disparaîtrait et le monde aurait alors à s’adapter.