Refonder nos droits à l’aube du troisième millénaire – Autour d’une notion revisitée de responsabilité ?
Droit, interculturel et responsabilités - BIBLIOGRAPHIE Apprendre de ses erreurs Droit, gouvernance et développement durable. Quelques réflexions préliminaires. Et si on parlait de responsabilité ? Forum pour une nouvelle Gouvernance Mondiale Inventer une nouvelle gouvernance mondiale, maintenant La Constitution équatorienne donne des droits à la nature L’identité artistique et culturelle dans la construction d’un monde coopératif Le mythe émergent du pluralisme et de l’interculturalisme de la réalité Le protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) Livre : Essai sur l’Oeconomie Pourquoi la gouvernance mondiale de l’environnement avance-t-elle si lentement ? Repenser la gouvernance mondiale Responsabilité et cultures du monde Une alliance internationale de journalistes Une enfant de 12 ans met en question la responsabilité des adultes |
Publié le 8 avril 2010
Responsabilité sociale des entreprises
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Entreprises et responsabilité .
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Ce dossier (base.d-p-h.info, 12/2009) a été élaboré par l’organisation suisse « Pain pour le prochain » sur la base de son travail sur la responsabilité sociale des entreprises, en Suisse et dans le monde, en particulier dans le domaine de l’industrie électronique. Une première fiche présente les initiatives prises au niveau des organisations internationales en ce qui concerne la responsabilité sociale des entreprises transnationales, et plus précisément leurs responsabilités en matière de respect des droits humains. Elle présente notamment le processus Ruggie, du nom du rapporteur spécial nommé pour traiter cette question au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. La deuxième fiche aborde la même question depuis le point de vue de la Suisse, en montrant les contradictions entre d’une part le discours de façade adopté par l’État suisse dans ce domaine, et d’autre part la politique réellement suivie, consistant à soutenir les entreprises suisses actives au niveau international sans se poser de questions sur l’impact de leur activité en termes de respect des droits humains. La troisième fiche évoque la situation très problématique qui prévaut actuellement dans les usines de l’industrie électronique, en Chine et ailleurs, commissionnées par les grandes entreprises transnationales, à la fois du point de vue des conditions de travail et des droits des salariés et du point de vue de l’impact environnemental. Un problème immédiatement illustré par la quatrième fiche, qui est un entretien avec une jeune ouvrière chinoise travaillant dans l’une de ces usines. La cinquième fiche aborde quant à elle la question de l’intérêt, de l’efficacité et des limites d’initiatives de type « code de conduite » prises par les grandes multinationales de l’informatique pour améliorer les conditions de travail dans les usines qu’elles commissionnent, mais aussi (et surtout) leur propre image. La dernière fiche enfin relate deux expériences de formations d’ouvrier et ouvrières, dans deux usines de l’industrie électronique en Chine, visant à leur faire comprendre leurs droits au travail ainsi qu’à leur donner la capacité de les défendre. Pain pour le prochain est le service des Eglises protestantes suisses pour le développement. L’organisation soutient quelque 400 projets et programmes de développement dans plus de 60 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. En matière de politique de développement, Pain pour le prochain s’engage pour des structures socio-économiques internationales plus équitables, ainsi que pour le respect des droits humains et des conditions de travail au Sud. Pain pour le prochain informe et sensibilise la population suisse sur les questions Nord-Sud à travers diverses publications, et par le biais de sa campagne annuelle qui a lieu six semaines avant Pâques. |