L’éducation, moteur de responsabilisation

Qu’est ce que la responsabilité ?

Pour Thérèse la responsabilité s’exprime par l’engagement personnel à ne pas se couper de son environnement, de sa planète et de sa proximité. Pour être responsable, il faut participer activement en tant que citoyen. Il faut également être conscient de tous les autres. En effet, il est difficile de construire son propre bonheur sans penser à celui des autres. Toutes les personnes sont liées.

Thérèse ne donne pas de niveaux de responsabilités. Elle est autant responsable dans son travail que dans sa famille. Elle est la même personne qui agit avec la même ouverture d’esprit et sensibilité, en tant que Mère soucieuse du devenir de ses enfants et en tant que militante engagée dans ses actions professionnelles au quotidien.

Comment exercer sa responsabilité ?

Thérèse est engagée dans la vie associative par vocation. Elle organise plusieurs actions de lutte contre la discrimination à l’échelle locale et internationale en partenariat avec d’autres organisations notamment sur les questions de l’éducation, comme transformateur des personnes.

La responsabilité est d’être capable de reconnaître les erreurs que nous faisons et essayer de les transformer en outils éducateurs pour les générations futures et toute personne intéressée au changement dans la société.
En tant qu’africaine, Thérèse pense que sa responsabilité est de travailler sur la promotion des cultures et des civilisations du monde noir. Il lui semble important de travailler sur la découverte et la connaissance de ce peuple. A travers ces actions elle tente de montrer autre chose de l’Afrique que ce que nous voyons tous les jours.
Une des actions actuelles qui suscite beaucoup de réactions est l’enquête sociale de l’itinéraire des entrepreneurs et cadres noirs à Marseille. L’objectif à travers ces actions étant de montrer comment les communautés participent activement dans leur société.

La déresponsabilité

Thérèse est convaincue que l’Etat fait preuve d’une grande déresponsabilité. On pointe souvent le doigt sur les personnes qui sont sur le terrain et qui rencontrent beaucoup de difficultés. Et c’est inadmissible de demander toujours aux même personnes d’assumer les conséquences de la déresponsabilité de l’Etat.

La responsabilité doit être partagée et ceux qui ont le pouvoir doivent donner l’exemple aux autres en assumant leurs responsabilités au-delà des campagnes électorales.
Quand certains privilégiés impliqués dans la politique se donnent le droit d’acquérir des biens publics en toute impunité et donnent des leçons de morale à des jeunes en leur demandant d’être honnêtes, il y a là un véritable problème. Et avec ces exemples malheureux, Thérèse pense qu’il est difficile pour ceux qui sont sur le terrain de travailler dans un esprit de cohérence.

Responsabilité par rapport aux enjeux mondiaux

Thérèse est bien consciente de sa responsabilité par rapport à ce qui se passe dans le monde, mais elle sait bien aussi que son action reste modeste.
Elle donne quelques exemples d’actions sur des thèmes précis. Sur les questions en lien avec les conditions de la femme dans le monde, elle est convaincue de lutter contre ces conditions dégradantes à travers ses propres actions en tant que femme. Elle met toujours en avant le dialogue comme possibilité d’expression importante pour régler des conflits. Elle met en place des espaces de discussions sur la ’non-violence’.
Sur les changements climatiques, elle pense que la responsabilité est de véhiculer les bonnes informations et les bons gestes à avoir à travers l’éducation. Dans le cadre de son association, elle a organisé une rencontre sur ’le droit à l’éducation’ où le thème de l’environnement a occupé une place importante.

Que faut-il changer ?

Thérèse pense que l’humain doit faire l’effort d’arriver à l’âge adulte. Aujourd’hui l’être humain est immature, ce qui oblige la présence de plusieurs structures pour gérer l’humain.
Il faudrait que les personnes soient responsables et donc capables de s’autogérer.

Points de vue sur la charte et ses principes

Thérèse pense qu’il faudrait travailler sur l’application des principes des chartes qui existent déjà. Il lui semble important d’en faire connaître le contenu aux citoyens qui l’ignorent.

Le principe fondamental pour Thérèse est celui qui reconnaît la part immatérielle de l’être humain. Elle trouve que les personnes sont pratiquement automatisées. Afin d’être capable de résoudre les problèmes, il est important de valoriser ce qui ne se voit pas.